03 - De la station
de
Violès à la gare de Sablet
Ancienne ligne d'Orange
à Buis-les-Baronnies
à
VTT
Évolution
du parcours entre les gares d'Orange et de Buis-les-Baronnies
De
la station de
Violès à la gare de Sablet : 6 km
Ouvrez
le
tracé de cette
section de ligne sur Géoportail
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM
Photos
du 01 août 2021
En 1915 , le
train parti d'Orange à 6 heures,
pénétrait sur l'emprise
de la station
UTM : 31
T 655918 4891887
de Violès
où il était attendu
à 6 h 29.
L'avenue de la gare
s'est mue en route du
Plan de Dieu et a changé le socle de sa croix
de carrefour.
Côté cour ,
le bâtiment
voyageur et la halle aux marchandises attenante
donnent de nos jours sur la "place
de l'Ancienne Gare ", desservie par la route d'Orange.
Les convois
repartaient à l'est
à l'écart d'un puits
et quittaient l'emprise
de la
s tation
en
bordure de la maisonnette
de garde-barrière du
passage
à niveau du "chemin vicinal N° 2 dit du Plan de
Dieu" ; un PN de 4 mètres en biais à
110°.
Aujourd'hui,
la
voie déferrée se glisse, au travers d'une haie ,
dans la propriété voisine
où elle traverse un garage et des bâtisses
attenantes, et quitte l'enclos par un portail
donnant
sur
la
route du Plan de Dieu.
UTM : 31
T 656003 4891890
En face , le
long de la maison de garde,
la ligne à voie métrique du Petit Train du Buis
Photo février
2009
sautillait un aqueduc
de 0,60 mètre à châssis et dalles,
remanié lors de la création de la "rue de
Provence"
UTM : 31
T 656025 4891896
Photo novembre 2019
et réduit aujourd'hui à une plaque
d'égout .
Un autre aqueduc à
châssis et dalles ,
moins large, 0,40
mètre, n'a, lui, pas laissé de traces visibles
aux
abords de la rue,
bordée de trottoirs.
Avant de croiser le chemin
de grande
communication N° 31, les
convois
s'engageaient sur le tablier d'un ponceau d'un mètre 50
au service des eaux d'un fossé
d'irrigation canalisé entre
le puits
Photo février 2009
et l'extension de la
maison de garde du passage à niveau voisin.
Photo février
2009
Un ouvrage
encore visible en février 2009
a disparu au cours de l'érection d'un rond-point .
Au PK 12,
à l'angle de la maisonnette
de garde-barrière 32,
les trains franchissaient la route
de Vaison-la-Romaine sur un passage
à niveau de 6 mètres, en biais à
135°.
UTM : 31
T 656181 4891949
La
voie
déferrée ,
habillée
de la chaussée
du chemin des Baronnies ,
parvient à l'ancien
passage à niveau de
4 mètres d'un chemin d'exploitation,
aujourd'hui
amputé de son bras droit.
UTM : 31
T 656340 4892046
En 1970 , 18
ans
après la fermeture de la ligne, au-delà
de ce passage à niveau, la voie
déferrée était abandonnée
aux broussailles.
Aujourd'hui , rares sont les terres ayant
échappées à l'urbanisation.
Photo février 2009
Dans le prolongement de l'actuel chemin
de Montmirail ,
un aqueduc
voûté de 0,60 mètre,
s'est
fait enterrer
sans fleurs ni couronnes.
UTM : 31
T 656439 4892133
Le
chemin des Baronnies
s'est développé sur les ruines de la plate-forme
ferroviaire ; il a ajouté, supprimé,
déplacé
des ouvrages rendant difficile
de situer avec précision un ancien passage à
niveau d'un mètre, sans portillon, pour piétons.
Photo février
2009
Ce sentier aurait-il longé le fossé
d'irrigation
en provenance de la route de Vaison-la-Romaine ?
UTM : 31
T 656716 4892379
Photo février
2009
Les eaux du fossé ,
elles,
Photo février
2009
s'écoulent sous l'ancienne plate-forme ferroviaire au
travers d'une buse
venue remplacer - selon le
profil de la ligne - un aqueduc
de 0,50 mètre à
châssis et
dalles.
UTM : 31
T 656716 4892379
01 juillet 1983
Quelque 40 mètres plus loin, un autre aqueduc
à
châssis et
dalles , de
0,40 mètre celui-là,
a été comblé
au-delà de toute désespérance.
UTM : 31
T 656746 4892405
La voie déferrée s'infiltre dans une propriété
privée
qu'elle
quitte au travers de son grillage
d'enceinte
pour couvrir les 4 mètres de l'ex-passage
à niveau
non gardé d'un vieux
chemin
rural, rajeuni en "chemin Neuf".
UTM : 31
T 656779 4892437
L'expression "faire du neuf avec du vieux" ne semble pas s'appliquer
à
un aqueduc
voûté de 60 cm, présent sur le
plan mais plus guère sur le terrain.
UTM : 31
T 656790 4892440
Le chemin des Baronnies,
accompagné à sa droite par un chemin
d'exploitation,
progresse en remblai ,
Photo février 2009
et saute,
UTM : 31
T 656936 4892587
- peut-être, possiblement ? - un
aqueduc voûté de 0,60 mètre.
Un second aqueduc de même nature se cache - ou
pas - dans la dense végétation estivale.
Les convois, à
hauteur
du PK 13 de la ligne,
longeaient une maisonnette
de garde-barrière
et
coupaient en biais ,
à 83° 30',
UTM : 31
T 656961 4892631
le
"chemin
de grande communication
N° 8 ", doublé d'un chemin
d'exploitation, sur
un passage à
niveau de 6 mètres.
De nos jours, le chemin de grande communication a refait sa vie, 25 mètres
au nord-est,
sous
l'appellation : "D 8 ".
UTM : 31
T 656971 4892656
Le chemin de
Saint-André
sautille
UTM : 31
T 656980 4892672
une buse ,
possible ancien
aqueduc voûté de 0,60 mètre,
mais
ne croise pas,
en biais à
45° ,
sur un
PN de 4 mètres, un chemin d'exploitation
aujourd'hui disparu .
Tout au plus un œil perçant
détecterait-il là le départ discret
d'un sentier.
UTM : 31
T 657023 4892769
Vingt-huit mètres plus loin, aucune
trace non
plus d'un ponceau de 2 mètres à tablier
métallique ;
UTM : 31
T 657052 4892833
seul, plus loin, un aqueduc de
0,70 mètre à
châssis et dalles montre encore quelques signes...
UTM : 31
T 657052 4892833
discrets.
La ligne droite
de 775 mètres
croise deux chemins
UTM : 31
T 657023 4892769
en un lieu qui n'a de ferroviaire ,
que l'allure.
Il faut encore parcourir 220 mètres
pour croiser
un fossé
d'écoulement
et l'enjamber
UTM : 31
T 657209 4893161
sur un ponceau
de 0,70 mètre, à châssis et
dalles.
Selon le profil de ligne, les convois
n'étaient
sensés croiser là
UTM : 31
T 657301 4893362
qu'une rigole d'arrosage
sur
la voûte
d'un aqueduc
d'un mètre d'ouverture.
UTM : 31
T 657306 4893373
Il semblerait qu'au fil du temps un chemin particulier, voisin, se soit
enhardi à couper la voie.
Le passage à niveau officiellement prévu
se
situait 150 mètres en courbe
plus loin.
Avant de l'atteindre, les trains sautillaient un aqueduc de 0
mètre 50 à châssis et dalles qui
regrette
UTM : 31
T 657379 4893461
Photo juin 2013
le
temps béni où le service de fauchage des
accotements dépendait des
Ponts et
chaussées.
Au-delà
de l'ex-passage
à niveau , non
gardé, de
4 mètres en biais à 57°,
UTM : 31
T 657390 4893470
le chemin de
Saint-André
prévient l'usager de ce qu'à 150
mètres, il va
franchir un pont sur un revêtement
déformé.
Les convois sur leur étroit revêtement d'acier,
s'entrainaient au franchissement en sautillant au
préalable
un aqueduc
UTM : 31
T 657437 4893498
à châssis et dalles de 50 centimètres
d'ouverture.
Ouverture, aujourd'hui fermée par la
végétation .
La voie
déferrée
se redresse avant de s'insérer
entre deux parapets
en pierre
et de s'engager sur les 66 mètres du tablier
d'un pont
édifié au-dessus de l'Ouvèze .
UTM : 31
T 657581 4893537
L'ouvrage
métallique à trois
travées
enjambe dans la foulée la frontière
entre les communes de Violès
et de Gigondas.
Le Petit Train du Buis
circula du 10 mai 1907 au 13 décembre 1952
sur une voie unique dont l'écartement des rails
était réduit à un
mètre.
La ligne d'Orange à Buis-les-Baronnies qui avait
été
concédée à la
société du PLM
et exploitée par la Compagnie des Chemins de Fer Economiques
(SE), était construite entièrement en site propre.
La voie
déferrée ,
s'engage maintenant sur le tablier
en biais à
120°
UTM : 31
T 657879 4893600
d'un ponceau
métallique
mis à la retraite
par
un ponceau de tuyau,
dédaigné du garde-corps .
Dans le prolongement de l'ouvrage,
les trains se présentaient à la
croisée du "chemin
de Saint-André à la Beaumette" qu'ils coupaient
sur un
passage à niveau de 4 mètres, en biais
à 135°. PN
non gardé.
En contrebas
de deux vignes ,
le
chemin de
Saint-André parvient au terme de sa
collaboration avec
l'ex-plate-forme ferroviaire. Il vire à gauche pour
desservir...
Saint-André.
Le Petit Train du Buis, lui, s'avançait sur le tablier
métallique d'un ponceau
d'un
mètre 50, en biais à
46° 30'
UTM : 31
T 658247 4893806
et
coupait, sur un même angle, le
chemin rural de
Saint-André à Gigondas .
De Saint-André à Saint-Come selon le cadastre
actuel.
Un ponceau de tuyau qui n'accueillent
plus que les eaux du ravin
de la
Font-quarestier, a
remplacé le ponceau à tablier
métallique. Le passage
à
niveau, lui,
s'est perdu dans les étirements d'une voirie
mise au service d'accès
à la cave de
vinification et de vieillissement des vignobles
de Saint-André
et au site d'une ancienne carrière.
La voie
déferrée
retrouve les proportions de son
ex-plate-forme
qui en son PK 15 sautille - ou pas - les 60
centimètres de la galerie
voûtée d'un aqueduc siphon dont
il semble manquer le puits de droite.
UTM : 31
T 658351 4893865
Au sud de Saint-André ,
un chemin
s'est installé sur l'ex-emprise ferroviaire ;
il s'insère entre les garde-corps
embroussaillés
d'un aqueduc
de 0,50 mètre,
UTM : 31
T 658471 4893943
à
châssis et
dalle s
et se dirige
vers
un passage
à niveau particulier, de 2 mètres, pour
piétons, sans portillon, en biais à 56°,
établi face à l'allée de
Saint-André .
UTM : 31
T 658525 4894011
Il reste
peu de chose d'un
aqueduc de 0,40
mètre, à châssis et dalles,
maçonné en biais à 56°
ni, guère plus loin,
d'un aqueduc voûté de 0 mètre 60
d'ouverture .
Un troisième aqueduc
à châssis et dalles,
tutoyait selon le plan
UTM : 31
T 658606 4894156
le passage à
niveau non gardé de
4 mètres,
disposé en biais, à 112°,
UTM : 31
T 658608 4894162
d'un chemin
de service.
Une courbe
oriente un peu plus la voie
au
nord-est
où elle coupait à angle presque droit
(89°)
UTM : 31
T 658850 4894480
le canal
du Moulin
sur le tablier métallique *
*selon le profil de
la ligne
d'un ponceau d'un
mètre cinquante d'ouverture.
Un passage à niveau d'un mètre,
pour piétons, sans portillons, jouxtait l'ouvrage.
La construction de la ligne a commencé à partir
de 1904 ,
1905 , en divers points situés au départ de chaque
village
à desservir
afin d'utiliser la main-d'œuvre locale. Celle-ci, comme sur
tous les
chantiers ferroviaires de l'époque, s'est
révélée insuffisante et il fallut
faire appel
à des travailleurs étrangers ; italiens
entre autre.
Le Petit Train du Buis, à 16 kilomètres de la
gare d'Orange, longeait le " chemin de
Saint-André à
Sablet-près-l'Ouvèze"
qu'il franchissait bientôt en biais
à 50°, sur un
passage
à niveau non gardé, de 4 mètres.
UTM : 31
T 659171 4894663
En ligne droite ,
la voie déferrée parvient
aux confins de la commune de Gigondas.
Les trains s'engageaient alors sur le tablier
métallique
d'un pont -rail
de 4 mètres
UTM : 31
T 659236 4894697
dressé au-dessus
du Trignon .
Déjà, au loin, se profilent les toits
de Sablet ;
commune dans laquelle venait d'entrer Petit Train.
En s'y rendant, il parvenait à la croisée
UTM : 31
T 659400 4894788
du chemin vicinal N° 18,
actuel "chemin de St
André ". Le franchissement s'effectuait en biais
à 133°, sur un
passage
à niveau non
gardé, de 4
mètres.
Les rail s
ont fait place à la chaussée du "chemin
du Chemin de Fer ".
Le passage à niveau précédent n'est
séparé du suivant que par une vigne .
Il s'agissait là d'un PN
de
4 mètres, non
gardé, en biais à 50° d'un chemin rural.
UTM : 31
T 659480 4894830
Le chemin du Chemin de
Fer
enjambe un ex-aqueduc
de 0,60 mètre à châssis et dalles,
UTM : 31
T 659634 4894911
refait de neuf,
et s'en va sautiller
Photo juin 2013
la galerie voûtée d'un aqueduc siphon
de 0,60 mètre dont une pierre de la tour gauche devient
visible aux utilisateurs d'une machine virtuelle à remonter
le temps.
UTM : 31
T 659736 4894970
Le passage à niveau non gardé, de 4
mètres,
concernait
un chemin d'exploitation
qui se trouvait en plein champs à l'époque
ferroviaire des lieux.
Aujourd'hui, l'intersection
UTM : 31
T 659768 4894984
a pris de l'importance
à l'ouest d'un lotissement.
Le Petit Train du Buis sautillait un aqueduc
voûté
UTM : 31
T 659782 4894992
de
0,60 mètre d'ouverture
et virait en direction du PK 17 de la ligne
où un aqueduc voûté de 0,70
mètre pourfendait le remblai.
UTM : 31
T 659822 4895013
La
courbe
orientait la voie ferrée au nord-est
afin de lui faire contourner le village de Sablet.
Un probable panneau "S" de "Sifflez" a quitté le support de
son poteau en bordure
du chemin du Chemin de
Fer
que la voie déferrée abandonne
pour se perdre sous un poste de transformation électrique,
soutenu par un
mur en pierre planté d'un garde-corps .
Les
convois s'engageaient là sur
un simple
aqueduc* à châssis et dalles de
0,80 mètre d'ouverture,*
*selon le profil de la ligne
Photo juin 2013
disposé
en biais, à 71° 30', au-dessus
d'un probable passage d'eau, élargi
UTM : 31
T 660040 4895249
jusqu'à devenir la rue
Georges Bonnefoy .
Une dizaine de mètres au-delà de la
culée manquante,
la voie
déferrée a repris de l'ascendant sur
le terrain.
Elle coupe le
chemin rural N° 8, (à
l'origine situé au niveau de l'aqueduc)
détourné pour aborder la voie ferrée
sur un passage à niveau de 4 mètres non
gardé.
UTM : 31
T 660063 4895285
L'ancienne
plate-forme ferroviaire
progresse
à l'écart de la rue Charles de Gaulle .
En 1915 , le
train parti d'Orange à 6 heures,
coupait à niveau la déviation du chemin de Grande
Communication N° 23
sur un passage
à niveau de 6 mètres, en biais à 48°,
UTM : 31
T 660183 4895452
à
l'angle d'une maisonnette
de garde-barrière ,
Photo mars 2009
aujourd'hui démolie .
Il pénétrait de suite
sur l'emprise
de la gare de Sablet
et
s'y présentait le long d'un trottoir de 80 mètres,
à 6 h 50.
UTM : 31
T 660283 4895568
Trois
voies se tenaient entre le bâtiment
voyageur
et un abri de quai .
L'actuelle rue de la Gare ,
créée ex nihilo dans
un lotissement
qui aime le ferroviaire,
Photo juin 2013
n'a
rien
à voir avec
l'avenue de la Gare
qui desservait la station. Celle-ci
était embranchée à la
déviation du "chemin de Grande Communication
N° 7 de Carpentras à Vaison", actuelle
D 7, route de Vaison.
Les convois repartaient
le long d'un château
d'eau - absent du plan de la
gare et dont il ne reste que le socle -
et se dirigeaient vers la station de Séguret.
N’hésitez
pas à partager le
lien de cette page sur les réseaux sociaux, dans des forums,
sur vos
blogs, listes de diffusion... Merci !
©
2021 |