L'ancienne plate-forme ferroviaire accueille à nouveau la
voie verte à
laquelle se joint un sentier
botanique
: Bonjour
! Je
m'appelle ARBEAU
je suis le gardien du sentier botanique.
Ce sont les enfants de l'école de LESCURE qui m'ont
créé pour protéger
le sentier botanique et vous expliquer leur travail : tout au long de
votre promenade sur la Voie Verte (entre l'école et le
stade),
vous allez rencontrer des petits panneaux qui vous renseignerons sur
des arbres et des plantes.
Á vous de les découvrir, jusqu'à ce
que vous rencontriez ARBELLE, mon
amoureuse, de l'autre côté du sentier.
Les enfants vous demandent de ne pas polluer le sentier, de ne pas
casser les panneaux. MERCI !
Il faut
respecter les oiseaux parce que
sinon les arbres n'auraient plus de musique.
Les textes et les visuels de
tous ces
panneaux ont été réalisés
par les enfants de l'école de Lescure 2010 -
2011.
Le
frêne
se dit herèisho en occitan
Son
feuillage
peut servir à la
nourriture des animaux de la ferme.
Le
noyer
se dit noguèr en occitan
Les feuilles du noyer peuvent être
macérées dans de l'alcool pour
servir de base au vin de noix.
Le
Robinier ou
faux-acacia
se dit acacià en occitan
Ses fleurs sont de couleur blanche et
généralement regroupées en
grappes pendantes. Le pollen de ses fleurs produit un miel de grande
qualité très limpide et au parfum subtil.
La voie entrait aussitôt sur l'emprise
de la gare de Saint-Girons.
Les terrains
désaffectés
par la SNCF, héritière de la Compagnie du Midi,
sont maintenant occupés par des parkings et des
établissements
commerciaux.
En
1866, le premier train à vapeur arrive à Saint-Girons.
Et
même si la gare
en bois est rudimentaire, les
Couserannais
sont satisfaits de ce nouveau moyen de transport.
Dix-sept ans plus
tard, la Compagnie du Midi décide de bâtir une nouvelle
gare pour remplacer ce hangar vermoulu, peu fonctionnel et
inconfortable.
En
1908, une marquise,
véritable
œuvre d'art
édifiée par les ouvriers de Gustave Eiffel, est
inaugurée.
Considérée comme une des plus belles et
plus élégantes marquises du Midi, elle abrite
alors trois
voies sur près de 100 m de long.
Elle
sera détruite en 1984 car seuls les convois
de marchandises
transportant du bois pour alimenter les papeteries et de la bauxite ont
fait survivre la gare jusqu'en 1990.
Les
trains de voyageurs n'ont plus fréquenté
Saint-Girons à partir de 1969.
Le
franchissement des Pyrénées constitue l'un des
épisodes les plus
marquants de la seconde guerre mondiale dans notre
département.
Cet
itinéraire fut l'un, parmi tant
d'autres, qui permit à plus de 30 000 personnes de gagner
l'Espagne. Plus de la
moitié des passeurs (1000
environ) paiera un lourd tribut
(blessés, accidents mortels en montagne, fusillés
tués en mission,
déportés et morts en déportation). Des stèles et
des monuments
commémorant leurs nombreuses actions
jalonnent cet itinéraire et nous rappellent au devoir de
mémoire.
Côté cour, les trois corps de
bâtiment de la gare de Saint-Girons
restent fidèles à leur aspect passé.
Seul le quai de chargement des
marchandises s'est protégé des courants d'air.
La première ligne de chemin de fer à desservir la
gare de Saint-Girons
n'était pas celle de Foix, mais celle de Boussens ;
village vers lequel se dirige maintenant l'ancienne plate-forme
ferroviaire.