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gare de Saint-Privat-de-Vallongue aux arrêts facultatifs de la
Blacherette et de la Vignette Ancienne
voie métrique CFD de Florac à Sainte-Cécile-d'Andorge à
VTT
et pénétraient sur l'emprise de la gare de Saint-Privat-de-Vallongue, à l'écart ducafé-buvette-épicerie, propriété de
M. André Dussaut, tenu par son épouse "Marinette".
"La
dernière locomotive
à vapeur
"en feu" du réseau Lozère fut la 325
qui assura une dernière prestation en 1956.
Cette 325 fut la
plus
familière du réseau, rythmant pendant quatre
décennies par ses
coups d'échappement rageurs, la vie des
Vallées Longue et Mimente.
Elle fut baptisée
"MARINETTE" par ses
compagnons mécanicien
et chauffeur... en hommage à la
sympathique commerçante de La Combe.
La gare de St-Privat disposait de deux grues hydrauliques en
charge
depuis le réservoir en maçonnerie de 240 m3 de Couoste.
Photo archives Forget (mars 1964)
Après avoir vaincu la rampe sévère de
St-Frézal à la Blacherette,
locomotive
et personnel arrivaient assoiffés à St-Privat. Tandis
que la
325 complétait ses
bâches à eau à la grue hydraulique de la gare,
l'équipe allait se désaltérer
chez "MARINETTE".
C'est cette rampe sévère qui
avait le plus compliqué la logistique lors de l'acheminement par la
route de la
première locomotive de type 030,
nécessaire aux travaux entrepris côté Florac.
Pour
grimper la côte de Saint-Privat, il a fallu atteler
14 chevaux et 16 bœufs. Le coup d'œil en valait la peine.
Le transport de Sainte-Cécile à Florac a duré quatre jours.
En 1905, il avait été prévu de construire :
Une station dite de
St-Privat-de-Vallongue, au quartier de la Combe, commune de St-Privat,
à gauche de la ligne, au point kilométrique 27k 755m 85,
ouverte au service complet de la grande et de la petite vitesse,
desservie par une avenue d'accès de 6m
de largeur, se détachant du chemin vicinal ordinaire
n° 1 du Serre de la Brasque à Rabiès et
aboutissant dans la cour de la station.
La mise en place d'autorails
entre Florac et Sainte-Cécile-d'Andorge n'a pas résolu tous les
problèmes de déplacement à Saint-Privat.
MM. Plan frères, camionneurs au Collet-de-Dèze, viennent
d'acheter un
nouvel autobus pour assurer le service Saint-Privat-de-Vallongue -
La-Grand'Combe les jours de marché à cette ville.
La Lozère
républicaine, organe du Bloc Radical, Radical Socialiste,
met sur le compte du chemin de fer
en construction, l'élection du
Député Ponsard.
Chacun
a pu lire dans l'Avant-Garde les couplets émus et dithyrambiques que
M. le député ou ses scribes consacraient à l'élection du fidèle
Ponsard.
St-Privat la vaillante commune,
puissamment secondée par les agents et ouvriers étrangers du chemin de
fer en construction, avait bien mérité de la République de
Dreyfus-Daudé...
La presse d'opinion de l'époque trouvait probablement superflu
d'expliquer en quoi les ouvriers étrangers, employés à la construction
du chemin de fer, influaient sur les résultats d'une élection
législative.
Le panneau d'annonce
de la gare de Saint-Privat, plombé par les ans et par quelques
enivrés de la gâchette, se
faisait
discret, pensant, à tort,
éviter les courants
d'air.
Saint-Privat-de-Vallongue doit son
nom au patron de son église
et à sa position topographique au
fond d'une vallée longue.
En 2020,
Saint-Privat comptait 233 habitants, nettement moins qu'en 1911,
où pour la deuxième année de fonctionnement du chemin de fer, la
commune se composait de 148 maisons, logeant 161 ménages, soit 583
individus.
Selon le cadastre, le ravin
de la Vignassa ne prend sa source qu'au sud de la
voie ferrée.
fait
passer la ligne de la vallée principale (du
Gardon d'Alès)
vers un éventail de vallons latéraux le
long desquels va se déployer une double boucle presque fermée de plus
de 5 kilomètres en pente quasi-constante de 32 mm/m".
1928
M. Paul Creissant, âgé de
68 ans, natif
de Bédouès, revenait le 24 septembre, avec des membres de sa
famille, de
Tamaris,
lorsque traversant le dernier
tunnel qui précède la gare de
Saint-Privat-de-Vallongue, il s'affaissa et tomba raide dans le
wagon.
Arrivé à Florac, malgré les soins donnés
par le pasteur de
Saint-Privat, notre voyageur décédait d'une embolie au cœur.
aux premiers
bourdonnements du moteur de ce qu'ils appelaient indûment "la
micheline".
L'arrêt de la
Blacherette était
peut-être pourvu d'un abri ou sinon simplement marqué d'un piquet
surmonté d'un panonceau.
La
marche des trains au 31 mai 1964
ne mentionne plus l'arrêt facultatif de la Blacherette mais ajoute un
arrêt à Saint-Julien-des-Points ;
des changements qui se sont produits à une date restant à préciser.
En 1909, le train, sans ralentir, entrait en tranchée
sur des traverses et des rails
qui le dirigeaient vers la gare de Saint-Frézal-de-Ventalon, sa
prochaine desserte.
Les
convois de toute nature et quelle que soit l'époque,
sautillaient un court affluent du Gardon d'Alès, près de sa source,
Les
points kilométriques de la ligne varient de 100 à 300 mètres en
fonction des sources qui
les évoquent : projet de construction, WikiSara, marche des
trains...
L'autorail, lui, pouvait desservir, au besoin, l'arrêt facultatif de la Vignette,
à
528,229 mètres d'altitude, au PK 30,59, selon le Nivellement
Général
de la France, 30,600 d'après la marche des trains de 1938,
et 30,500 pour WikiSara.
Les convois poursuivaient en direction de la gare de
Saint-Frézal-de-Ventalon.