L'importante emprise de
la gare
de Bort-les-Orgues
comprenait, entre autre, une plaque
tournante
et une rotonde.
Le train arrive à Bort-les-Orgues avec la construction et la
mise en
service de la ligne d'Eygurande à Largnac par la Compagnie
du Chemin de
Fer de Paris à Orléans (PO) en 1882.
La Compagnie du PO
obtint le 17 juin
1892 un concession pour une ligne de Bort-les-Orgues à
Neussargues.
Le 2 décembre 1907 a lieu l'ouverture du tronçon
de Bort-les-Orgues à
Riom-ès-Montagnes et le 11 mai 1908 la mise en service de la
dernière
portion entre Riom-ès-Montagnes
et Allanche, ce qui permit l'ouverture de la
totalité de la ligne
de la gare de Bort-les-Orgues à Neussargues.
Le dernier autorail
circula le 2 juillet 1994
entre Bort-les-Orgues et Aurillac.
La
voie est utilisée par "l'Association des
Chemins de Fer de la
Haute Auvergne" (CFHA).
Elle y entrepose une
partie de son
matériel, moins utilisé par
l'exploitation touristique du "Gentiane Express".
Ce dernier est un
service d'autorails
qui circule sur une partie
rompt la monotonie d'une ligne
droite
en proposant de la lecture à ses usagers :
CHAMPS SUR TARENTAINE
rosaces et arcades - porte sur le passé
MARCHAL
tour de Babel endormie au pied des monts blancs du Sancy
Les prairies scintillent du jaune des fleurs par centaines
L'ARTENSE EST UN NARCISSE
LE PONT DU DIABLE ET LES
MARMITES DES
GEANTS
Le pont du diable enjambe les marmites des géants qui
bouillonnent au
creux de la rivière
LE ROI DES ARBRES
se cache au cœur de la forêt près d'une
tourbière. Son royaume s'étend
sur un tapis de feuilles rouges. Il attend l'arrivée des
bourgeons et
se démultiplie.
LA DERNIERE LARME DU
GLACIER TOURBIERE
DE LA PIGNOLE
La vallée glaciaire de l'Artense s'est retirée
sous le soleil et laisse
une dernière larme prête à
s'évanouir à son tour.
LA CARNIVORE DES
TOURBIERES
La drosera, minuscule carnivore... riche dans les tourbières
de
l'Artense, près de la Crégut. Elle guette les
insectes avant de se les
délecter en se refermant.
TOURBIERES, TRAPPES DE
L'HISTOIRE
J'imagine un gaulois avec ses armes, capturé par la
tourbière, et qui
attend depuis des siècles.
LASTIOULLES
La chaumière du druide de Lastoulles.
LE CROCODILE DE LAIZA
Le crocodile de pierre abreuve les vaches... avant de les manger ?
A peine visible du chemin, il se cache derrière des
broussailles...
La piste cyclable
interdite
aux véhicules motorisés,
arrive en vue de la
D 3.
Les mécaniciens des trains pour Aurillac, eux, parvenaient
ici sans voir,
apercevoir ou deviner la
départementale, même en
l'absence du "brouillard fréquent".
A
leur décharge, il faut préciser que la route
n'était pas encore
construite.
Les
convois poursuivaient donc à travers champs dans une
imperceptible courbe.
La voie verte, interdite aux cavaliers et peut-être aussi
à leurs
chevaux, quitte la
commune de Vebret
pour celle d'Ydes où elle progresse en ligne
droite
le long d'un muret de
soutènement.
L'ancienne plate-forme
ferroviaire
qui s'élève doucement en tranchée puis
en courbe sur la droite
était parcourue quotidiennement par un express de nuit
direct Paris,
Bourges, Montluçon, Aurillac.
La piste verte propose au randonneur un coin pique-nique
avec fontaine
alimentée en eau
et vue sur une maisonnette
de
garde-barrière au croisement de la
D 15.
Parcours
histoire
: station 5
Le
château de
Trancis
Le "château" de Trancis
n'était qu'une maison
bougeoise avant son rachat en 1878 par Jean Galvaing.
Le nouveau propriétaire, en 1909,
confie à l'architecte Raynaud et au sculpteur Emile
Gourguillon, le
soin de métamorphoser la bâtisse en un
château de la Renaissance.
En En juillet 1910, en quasi-ligne droite,
le train parti à 20 h 33 de Paris-Orsay, 10 h 49 à Bort,
