La
ligne d'Arles-sur-Tech à Prats-de-Mollo suit le
Tech et emprunte la
route nationale sur toute sa longueur, elle franchit sur un parcours de
20 km 720 une différence d'altitude de
481 mètres.
Les
convois en provenance d'Arles-sur-Tech
arrivaient en vue de Can
Partere
entre une parois
rocailleuse et la zone inondée en 1940 par le
Tech.
Les rails
Vignole, posés
à cheval sur la frontière entre les communes de
Montferrer et d'Arles-sur-Tech,
pénétraient dans le hameau
et desservaient sur leur droite
l'arrêt
facultatif de
CAN PARTERE.
Rapport
et délibérations du Conseil
Général des
Pyrénées-Orientales
Création d'un arrêt au hameau de Can
Partère demandé par le Conseil municipal
d'Arles-sur-Tech
Une halte pour voyageurs sans bagages sera établie au hameau
de
Can Partère dont elle prendra le nom... elle a
proposé de
marquer le point desservi par un "poteau-arrêt", les
constructions voisines pouvant servir d'abri provisoire aux voyageurs
en cas de mauvais temps.
La
création
de cette halte ne donnera lieu à aucune dépense
autre que
celle de l'établissement du poteau indicateur.
Les habitants
de Can Partere et les
clients de l'auberge voisine en mordant sur la plate-forme
ferroviaire pouvaient se dispenser de "Faire signe au wattman".
établie à l'embranchement du "chemin de grande
communication de Coustouges à Batère".
Le matériel roulant
se compose de quatre automotrices,
montées chacune sur deux bogies moteurs interchangeables.
Les essieux
des bogies peuvent prendre une certaine convergence pour faciliter le
passage
en courbe. Dans le
même but, et aussi pour réduire l'usure des
boudins des roues, on a ajouté des graisseurs de boudins.
Chaque
automotrice est pourvue des accessoires habituels de freinage : frein
à
airWestinghouse, freins à main
commandant une timonerie à
16 sabots, compresseur d'air, sablières, etc. La voiture, en
ordre de
marche, pèse 28 tonnes.
L'équipement
électrique d'une automotrice comprend quatre
moteurs monophasés, du type série
répulsion Latour, au nombre de deux
par bogie. La puissance de chaque moteur est de 50 chevaux sous 300
volts, à 25 périodes.
Aux bornes du rotor sont
branchés en dérivation
deux enroulements, l'un ayant pour but de limiter à vide la
vitesse à
26 kilomètres/heure ; l'autre destiné à faciliter
l'amorçage des moteurs
fonctionnant en freinage. Un ventilateur adjoint à chaque
bogie
facilite le freinage continu sur les longues pentes.
partageaient avec leurs confrères des chemins de fer en site
propre, une même culture :
Journal Le
Gaulois du 20/7/1911
La ligne, comme beaucoup d'autres en France,
a cessé toute activité en 1937.
Trois ans
plus tard,
un terrible aïguat
a
bouleversé les terrains
rendant
très difficile aujourd'hui l'identification des ouvrages
présents
à l'époque ferroviaire des lieux.
Ce qui est sûr, c'est que : la
ligne d'Arles-sur-Tech à Prats-de-Mollo suit le Tech
et emprunte la
route nationale sur toute sa longueur,
elle franchit sur un parcours
de
20 km 720
une différence
d'altitude de 481 mètres.
La D 115
sautille
un
modeste ravin
et s'installe sur un mur de soutènement appuyé en
bordure du chemin des Paradis ; panneauté "les
Mauras de Soles - Privé".
La
ligne est du système caténaire. Les parties
moyennes
sont de 40 mètres ; au câble de support
en acier est suspendu, au moyen
de pendules verticaux distants de 3 mètres, le fil de
travail en
cuivre, dont la section est de 50 millimètres
carrés.
Le
courant d'alimentation des moteurs traverse deux auto-transformateurs
où sa tension est abaissée de 6 000 volts
à une valeur variable suivant la borne utilisée.
Pour le
circuit-traction, il y a cinq prises échelonnées
de 110 à 350 volts qui
permettent de réaliser les différentes vitesses.
D'autres
prises
existent pour l'alimentation de l'éclairage, de la
ventilation et du
freinage électrique. Le courant produit par les moteurs dans
ce mode de
freinage est absorbé par des résistances
constituées par des grilles en
fonte logées sur le toit du véhicule, dans vingt
caisses, à raison de
trente grilles par caisse.
La
commande des moteurs se fait par l'intermédiaire d'un
contrôleur type
tramway, qui permet de réaliser les connexions correspondant
aux
diverses vitesses et au freinage électrique. L'appareil de
prise de
courant est à double frotteur et à retournement
automatique.
L'équipement électrique est
complété par les appareils d'usage :
parafoudres, disjoncteur à maxima, comportant une commande
pneumatique
et à main, fusibles, etc.
Le
matériel a été fourni par les Ateliers
de construction du Nord et de
l'Est, et les essais auxquels il a été soumis ont
consisté en une
marche de 12 heures, dans laquelle deux trains, ayant chacun un poids
brut total de 70 tonnes, firent simultanément trois voyages
aller et
retour sur chaque ligne.
L'horaire
put être largement réalisé.
L'échauffement des divers enroulements et de l'huile des
transformateurs ne dépassa pas 30° C., bien qu'on
eut fait usage du
frein électrique pendant la descente des rampes.
La
ligne électrique forme trois branches distinctes
alimentées à la gare
des Manyaques. Un dispositif de sectionnement permet d'isoler chaque
tronçon et d'alimenter l'un d'eux indépendamment
des autres ou par leur
intermédiaire.
L'ex-N 115
sert de nos jours de liaison
entre
l'actuelle D 115
et la Véloroute aménagée sur
l'ancienne emprise de la voie ferrée reliant Manyaques
à Saint-Laurent-de-Cerdans.
Le tronçon les
Manyaques - Saint-Laurent a dû être
établi à flanc de coteau avec des
rayons de courbure inférieurs parfois à 20
mètres et des rampes
dépassant 5%.
La
distance qui sépare Arles de Saint-Laurent est en effet de
18 km 65o pour une différence d'altitude
de 405 mètres.
Chaque branche est
alimentée par un bout et a une
longueur moyenne de 10 kilomètres. Des parafoudres
à corne ont été prévus
vers le milieu et à l'extrémité de
chaque ligne.
poursuivaient en direction de la halte de la Farga del Mig.
Parties
suivantes : Arles-sur-Tech
- Manyaques
: 06 - de la gare de Manyaques à la halte de La Farga del Mig Arles-sur-Tech
- Manyaques
: 08 - de la gare de Manyaques à la gare de Le Tech