04 - de la gare de Saint-Ambroix à
la gare de
Molières-sur-Cèze
Ancienne voie ferrée
d'Alais à Bessèges
à
VTT
Évolution
du parcours depuis la gare d'Alès :
De
la gare de
Saint-Ambroix à la gare de
Molières-sur-Cèze : 4,4 km
Ouvrez le
tracé de cette
section de voie sur Géoportail
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM
Photos du 13 juillet 2020
Une aiguille
donne naissance
à une voie
d'évitement
qui accompagne la voie
principale
sur le tablier
d'un pont
digne
d'enjamber le Tour
de France 2020 .
L'ouvrage
saute la rue
du Docteur Bastide ,
empruntée par la route d'Alès .
En 1857 ,
le train parti d'Alais à 7 heures
UTM : 31
T 595336 4901358
se présentait à quai ,
de la gare
de
Saint-Ambroix
où il était attendu
à l'abri d'une marquise ,
à 8 heures,
UTM : 31
T 595311 4901406
pour "15
minutes d' arrêt ".
En ce temps-là la marquise savait se tenir,
Les eaux du ruisseau de
Graveirolle s'écoulent sous les quais et sont
canalisées le long de la maison de retraite voisine.
UTM : 31
T 595305 4901424
Côté cour, l'escalier
ne donne plus sur "l'avenue
de la Gare "
qui a
changé de nom pour honorer le Docteur Bastide.
Les convois
repartaient
en bordure
de la halle aux
marchandises - démolie à la
fin des années 80 -
et de la zone
fret
de la station.
A travers la vaste
emprise ,
les trains s'éloignaient
en courbe
vers le nord
où ils croyaient devoir
retrouver
leur voie unique
avant le rétrécissement
imposé
par les pieds-droits
du passage
supérieur
du chemin
UTM : 31
T 595230 4901796
du Pont des Pommets .
Il n'en
était rien. L'ouvrage
pouvait enjamber deux voies ;
la
plate-forme à
l'origine avait été
aménagée pour un
fonctionnement à double sens de circulation.
L'emprise de la station
profitait d'ailleurs de cette plate-forme
surdimensionnée
pour s'étendre
dans la campagne environnante
jusque et
au-delà du ruisseau de la Tuillère.
UTM : 31 T
595240 4901893
La voie
principale et sa voie
d'évitement, s'engageaient encore côte
à
côte, 14 mètres plus loin,
sur la galerie
maçonnée
UTM : 31
T 595240 4901909
d'un pont-rail,
voûté
au-dessus
du chemin des Espaillards .
Ce n'est qu'à l'approche
d'un second passage
supérieur que les deux voies se
résolvaient
à
n'en faire plus qu'une, encadrée par les parois d'une tranchée .
Les trains se glissaient
sous l'arc de l'ouvrage
UTM : 31
T 595253 4902017
supportant un chemin
sans grandes ambitions apparentes.
La courbe dans
laquelle évolue la
voie
a pour objet
de la faire passer d'une orientation au nord
vers le sud-est.
En surplomb des constructions
desservies par le chemin du Pré de Maude,
la voie ferrée
progresse en balcon entre un mur de soutènement
surmonté d'un garde-corps
bien emmanché mais... mal soutenu ;
des escarpements escarpés ;
un autre mur de soutènement ,
surmonté seulement de verdure,
et, à gauche, les pentes d'Espaillards.
En vue de la Liguière ,
établie sur la rive opposée de la Cèze,
la plate-forme
ferroviaire
alterne traverses
bi-blocs
et traverses
en bois
ce qui ne l'empêche pas
de sauter
UTM : 31
T 595014 4902506
un passage d'eau, de feuilles mortes et qui sait quoi
sur la galerie
voûtée
d'un ponceau .
Au sud de Mas Agnel,
la végétation
retarde
l'apparition
de l'échine des Espaillards
qui décline jusqu'à la rive de la
Cèze.
La masse rocheuse
UTM : 31
T 594834 4902553
force la ligne de chemin
de fer à s'enterrer
sur 126 mètres
en courbe ,
sous
la voûte
du tunnel de
Playsse .
Au sortir
UTM : 31
T 594711 4902517
de l'ouvrage,
les trains
se
retrouvaient dans une configuration proche de celle qu'ils
connaissaient avant d'y entrer.
Sur un haut
mur
le garde-corps
impuissant
s'adjoint l'aide de la verdure
pour empêcher le ballast
de plonger dans la
Cèze .
Au terme de cette section de mur ,
la voie se réfugie dans une courte
tranchée
et amorce
sans protection
une courbe
d'orientation contraire à la
précédente.
Une seconde tranchée
débouche sur un autre
mur de soutènement
qui toise la rivière
dans laquelle vient se jeter
le valat de
Coste
Raste.
Le discret
cours d'eau fait frontière
entre les communes de
Saint-Ambroix
UTM : 31
T 594420 4902310
et
de Molières-sur-Cèze.
Le 16 mars 1882 , Jules Grévy, président de la
République, promulgue la loi de création d'une
nouvelle commune dont le chef-lieu est fixé à
Molières-sur-Cèze ; un modeste hameau
que l'exploitation des mines a hissé au rang de village.
Dans la forêt
domaniale du Rouvergue ,
20 mètres au-dessus de la rivière,
les trains
serpentaient en
balcon
en direction de l'ouest.
Lors de la construction de la ligne, le cadastre napoléonien
avertissait que la plate-forme aurait à enjamber trois
courts cours d'eau que l'IGN, aujourd'hui, se veut d'ignorer.
Des 3 passages d'eau,
seul le
premier se fait remarquer par l'implantation d'un garde-corps .
UTM : 31
T 594087 4902381
Le eaux du deuxième ru
dévalant les pentes du Grand
Montèze
grossies de
l'écoulement des rigole s
finissent dans la Cèze. Pour l'heure la
végétation
dense empêche de voir comment.
UTM : 31
T 593869 4902445
Les rails
eux-mêmes
se prennent
d'une envie de clandestinité.
Au-delà de la croisée
d'un sentier - raccourci vers le
château de
Montalet - et de l'aqueduc enfoui du troisième ru,
UTM : 31
T 593739 4902455
la plate-forme disparaît totalement dans des broussailles
impénétrables .
La deuxième voie, jamais ferrée,
tolère l'étroitesse d'un sentier
qui permet de retrouver les
rails
et le ballast
maintenant à peine boisé.
La voie
vire au sud en deux temps.
Elle contourne au plus près
un mamelon surmonté
du château de
Montalet
et s'éloigne d'autant de la Cèze
partie méandrer au sud de Meyrannes.
Entre le
château de Montalet, à gauche, et "Auriol
et Valescure", à droite, le
vallat de Montalet
devenu
"valat de Valescure", dévale la montagne et
s'écoule
UTM : 31
T 593240 4902052
sous la voie ferrée.
Les rails serpentent
en bordure du mas
Tyminski
UTM : 31
T 593213 4902018
et au-delà
dans un environnement
végétal
peu agressif.
Une courbe
en tranchée,
à
mi-distance entre deux PK,
oriente la voie
plein sud
après qu'elle a sautillé
un ru sans nom sur la voûte d'un aqueduc
maçonné .
UTM : 31
T 593031 4901822
La ligne de chemin
de fer
ne fournit plus grands signes de son existence ;
seul un peu de ballast
marque son
empreinte
dans une végétation
autorisée à gêner le
passage
à l'approche
d'une zone
qu'on peine à croire habitée.
C'est pourtant quelque part
dans cette "jungle"
que les convois
pénétraient
sur la vaste emprise de
la gare de Molières.
La plate-forme
ferroviaire
en courbe ,
se glisse
entre la cité
la Borie
et une haute
contre-rive .
Elle
parvient
alors dans l'axe du clocher de l'église Sainte Barbe
(désacralisée) de Molières-sur-Cèze.
5 novembre 1872
Molières-sur-Cèze, autrefois simple hameau de la
paroisse de Meyranes, est devenu de nos jours, par l'effet de
l'exploitation des mines, un centre qui ne compte pas moins de 1427
catholiques et 317 protestants...
En 1857 , le
train parti d'Alais à 7
heures parvenait à quai
de la gare
de Molières à
8 h 28.
UTM : 31
T 592610 4901327
"Il aurait pu faire partie du
patrimoine de Molières-sur-Cèze, ce magnifique
bâtiment qui abritait la gare
de Molières-sur-Cèze .
Il
n'existe plus depuis la fin du siècle dernier,
détruit par un
incendie,
il a été rasé
du paysage sous l'ère de la
municipalité de Robert
Courtial.
Quel dommage diront d'aucuns ! Sur ce
quai qui a
vu défiler tant de voyageurs à
l'époque mémorable du
Molières en pleine expansion, toute la journée
c'était un
va-et-vient
de trains et michelines qui se succédaient, faisaient une
halte à
Gammal et un arrêt à la station de
Molières-sur-Cèze, afin que montent
les nombreux voyageurs .
Qu'en
est-il à présent ?
L'autorail ne passe plus,
les
traverses sont envahies par les mauvaises herbes
et
à la place de la bâtisse, un terre-plein qui sert
de
parking
aux
riverains .
Patrimoine tu as
foutu le camp !"
Côté
cours, le bâtiment
voyageur et la halle
aux marchandises étaient desservis
respectivement par
"l'avenue de
la Gare"
et par "l'avenue
de la Petite Vitesse" .
Les trains
quittaient la station
au nord-ouest
entre les installations
minières
et la Cèze avec pour objectif suivant, la halte de Gammal.
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