A hauteur
de Saint-Julien-de-Cassagnas, le 30
août 1880, un embranchement s'ouvrait sur la gauche
à destination de la gare terminus du Martinet. Ce n'est
toutefois que le 25
septembre 1883 que les trains en provenance de Beaucaire,
Rémoulins et Uzès purent emprunter ce
tronçon mis en service trois années plus
tôt.
A une date chargée d'histoire, le Bulletin de l'Office
colonial (Juillet - août 1914) affiche une
publicité pour la station
thermale
des Fumades-les-Bains. Celle-ci ne dit pas si l'archiduc d'Autriche
avait
été client de la station.
A
peu près tous les journaux d'époque publiaient
régulièrement la liste des stations thermales
desservies
par le PLM.
Agenda PLM de 1914
LES
FUMADES
Les Fumades
sont réputées dans les milieux
médicaux pour le traitement des affections de la peau et des
voies respiratoires.
La
température moyenne de
l'hiver est de 9°,7. En dehors du traitement des maladies
spécifiées ci-dessus, nombre de personnes y
séjournent l'hiver et la cure d'air joue un grand
rôle
pour le traitement des affections nerveuses de toutes
catégories.
Les établissements thermaux sont reliés
directement au
Grand-Hôtel par une vaste véranda, jardin d'hiver,
entièrement chauffée et
éclairée à
l'électricité, permettant le traitement en toutes
saisons...
Chemin de fer P.L.M. La station est desservie par la gare
de
St-Julien-Les-Fumades. (Autobus à tous les trains,
durée
du trajet : 8 minutes)
Côté cour, l'ancienne station de
Saint-Julien-de-Cassagnas
et la
nouvelle, aujourd'hui toutes deux
privatisées,
sont desservies par l'allée
de la Gare.
L'horaire de 1857 attribue à la station le nom de
"Saint-Julien", un diminutif familier de "Saint-Julien-de-Cassagnas".
Le 4 avril 1894, 37 ans plus tard, le Conseil
général
du Gard en est encore à discuter de
l'appellation de la gare. Saint-Julien-de-Cassagnas-les-Fumades
est
proposé.
Saint-Julien Les Fumades est finalement retenu.
En 1871, les convois pour Bessèges ou pour
Gagnières ; en 1876 pour Le Teil,
repartaient
de la nouvelle gare,
de bifurcation,
de Saint-Julien.
Auparavant, arrivées et départs
s'opéraient du quai de la gare
primitive.
Tous
les convois,
jusqu'en 2012,
longeaient
le puits de cette gare
que l'histoire a rendu éphémère
et tiraient droit
au nord, nord-est,
à travers l'emprise de la station.
A
l'origine, l'emprise
s'étalait sur 4 voies au-dessus
de la route des
Mages, supportées par un ouvrage métallique.
Une cinquième
voie lui a été ajoutée
côté est,
avec culées
et tablier
accolés.
Ensuite, les ouvrages ont fait
l'objet d'une modernisation
par
le remplacement des tabliers
métalliques
en
travées béton.
A cette occasion, le trafic
ferroviaire ayant diminué,
percé d'une galerie
préposée au transit des eaux du valat
des Baumes.
Au coup de sifflet,
la
végétation ne s'écarte pas pour
laisser voir
29
avril 2017
un semblant
de quai qui
aurait été (conditionnel passé) celui
d'un point "d'arrêt-ouvrier" au
bénéfice du personnel des mines
cévenoles ou
de l'usine de Salindres.
L'ouvrage de
275 mètres supporte - entre autre - le
chemin de la Tour.
De
la "Tour
Guisquet" plantée sur une falaise dominant Saint-Ambroix.
Légende de Volo biou
Autrefois les vignes couvraient la campagne autour de Saint-Ambroix.
Une année, au moyen-âge, la récolte
fût
très
abondante et l'on ne sut que faire de tout ce vin. Pour éviter un
immense gâchis, le consul fit crier dans tous les villages
alentour qu'un bœuf volerait tel soir dans le ciel de
Saint-Ambroix.
Toute
la journée fut
festive, torride et arrosée par une
seule boisson imposée : le vin piqué
qu'il fallait
écouler !(...) La
population saoulée et joyeuse fut bien certaine d'avoir vu
s'élancer le bœuf du haut de la falaise.
Aujourd'hui, le bœuf
s'envole toujours un soir d'été, après
une journée de fête.
Rassurons les cœurs sensibles, le bœuf
ailé est une belle
imitation mais qui vaut le détour !
qui a
changé de nom en l'honneur
du Docteur Bastide.
L'horaire de 1857 précise que de Saint-Ambroix à
Bessèges tous les trains de voyageurs étaient
mixtes.
Le
quart d'heure d'arrêt servait
à
l'accroche de wagons de fret au convoiqui repartait
en bordure
de la halle aux
marchandises - démolie à la
fin des années 80 -