Dès le 1er décembre 1857, les stations de
Marseille,
Rognac, Miramas, Arles, Tarascon, Avignon, Orange, La
Croisière,
Montélimar, Valence, Tain, Andancette, Saint-Rambert,
Vienne,
Lyon et Aix délivreront des billets pour Bessèges
et
Saint-Ambroix. A ces mêmes stations les bagages pourront
être enregistrés directement pour toutes les
stations de
l'embranchement d'Alais à Bessèges,
soit :
Salyndres, Saint-Julien, Saint-Ambroix, Molière et
Bessèges.
La ligne d'Alais
à Bessèges a
été ouverte le premier décembre 1857
pour satisfaire aux besoins de
transport du charbon extrait des mines cévenoles.
Les premières voies ferrées
créées en
France l'ont été au service de bassins miniers.
Par la suite ces lignes ont été
prolongées
vers d'autres destinations, en l'occurrence, ici, vers Le Teil.
A l'approche de Salyndres, les trains se glissaient sous
un passage
supérieur maçonné, voûté,
remplacé
par un tablier
plus large, en béton,
dans la première moitié du 20ème
siècle.
La
situation
géographique et la ligne de chemin de fer ont
été
des atouts pour l'implantation à Salindres d'une usine de
production d'aluminium.Photo années 20
Un réseau interne, en voie de 1,05 mètre, Photo
années 40
desservait les
installations de l'usine
de Salindres
et se prolongeait vers
Rousson par ce pont,
alors équipé de rails, pour
y
évacuer les déchets.
Au-delà de l'ouvrage,
les rails se
déploient entre le mur de
soutènement de l'avenue Jean Moulin
L'ouvrage
fait frontière
entre les communes de Salindres et de Rousson.
Dans la
tranchée, parmi les
dépôts importuns,
il en est un qui tente de
rappeler les
travaux de remise en état
du mur de
soutènement effondréen 2012.
Un train qui se serait piqué de traverser la
barrière
végétale se trouverait maintenant
contrarié dans sa
progression par deux
traverses disposées en travers des rails.
La voie
ferrée,
abandonnée
- provisoirement, dit-on -
se courbe
en direction du sud-est
sous une épaisse couverture
végétale.
La ligne PLM d'Alès à
Bessèges,
ouverte fin 1857,
transitait
par Robiac où, le 11 septembre 1871, fut mis en service un
embranchement vers Gagnières.
Le 22 mai
1876, cet
embranchement fut prolongé jusqu'au Teil, en
Ardèche. La
ligne Alès - Le Teil était née. Elle
confluait au Teil avec la ligne de la Rive Droite du
Rhône.
"Robiac -
Bessèges" était relégué au
rang d'embranchement desservi par des navettes.
Si un jour des trains venaient à re-sautiller
ces dalots
La "ligne
d'Alais à
Bessèges" a été ouverte
le premier
décembre 1857
alors que cette section de la
"ligne de Beaucaire au Martinet" ne l'a été que
le 25 septembre 1883 ; 26 ans plus tard.
Comment
expliquer alors que la
plate-forme,
les tranchées,
les ouvrages d'art souterrains
- tel que la galerie du valat
de la Bécarrasse -
ou aériens,
disposaient d'un gabarit assez large pour accueillir les deux
lignes ?
La
ligne d'Alais
à Bessèges avait tout
simplement été construite pour fonctionner sur
deux sens de circulation indépendants sans que la seconde
voie n'ait été posée.
La fausse double voie, constituée de deux
lignes
distinctes, se glisse sous la voûte du passage
supérieur
Le cours d'eau fait frontière
entre les communes de Rousson
et de
Saint-Julien-de-Cassagnas.
Le 30 août 1880, s'ouvrait un embranchement sur la gauche en
direction de la gare terminus du Martinet. Ce n'est toutefois que le 25
septembre 1883 que les trains en provenance de Beaucaire,
Rémoulins et Uzès pouvaient emprunter ce
tronçon mis en service trois années plus
tôt.
De
la gare
de Salindres à la gare de
Saint-Julien-les-Fumades : 5,9 km
Photo années 20
Photo
années 40
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