Pas de la
Clède, verse sur Cabane Rouge au
travers de
champs et de
forêts.
Le
parcours prévu implique un demi-tour
que
je ne peux m'empêcher d'écourter pour suivre le GR
de pays dans sa
partie non encore parcourue.
Suivre
une trace serait pour moi un supplice ; passer par tous les waypoints
intermédiaires d'un
circuit, me paraît déjà une contrainte
trop
imposante.
UTM :31 T 405812 4885098
Le chemin imprévu suit une trajectoire
plein
sud
dans
la direction exacte du Col de la Liberté, pointé
à 2,45 km à vol
d'oiseau.
Au-delà
du Pech Agut,
à
hauteur d'une ruine,
alors
que l'objectif se décale au sud,
un
CV grimpe opportunément dans cette direction.
UTM :31 T 406046 4883642
Il
n'en faut pas plus pour que je m'engage sur cette voie qui dessert les
Clavières
et
finit
en cul-de-sac dans une résidence privée
peuplée de
chiens laborieusement domptés par une maîtresse un
brin dépassée.
UTM :31 T 406046 4883473
C'est
bien l'itinéraire tracé sur ma carte, que les
propriétaires des lieux
m'enjoignent de rejoindre maintenant,
je
n'ai pas conscience de croiser la
voie la plus directe par laquelle j'aurais dû arriver de la
maison aux
chiens. Il est vrai que, réfugié
derrière mon VTT, je n'ai alors pas
concentré toute mon attention sur les seules indications
topographiques
fournies par les aimables résidents.
UTM :31 T 406763 4883445
Il
s'agit maintenant de rester sagement sur la route de Peyralade
sans
improvisation
sur
des voies sans issues générées par de
multiples pattes d'oies.
Un
circuit de randonnée : "la
Gresinhóla" -
Vaour, St-Michel, Roussayrols, Vaour -emprunte
la tranquille petite route en direction de Vaour.
L'IGN,
note là un "Col de la Liberté". Le
catalogue
"Chauvot" des cols de
France, y voit un "Col de Liberté". Le mari de la
dame aux
chiens, un "Col de Liberte". VAOUR.ORGdonne
raison à ce dernier.
Avec ou sans accent, le col donne librement accès
à
la
D-9 et au
"circuit des Bastides Albigeoises"
qui zigzague entre la Fleur de Lys et La Plane avec un
planté de pylônes
et
un fléchage nourri, comme points de repères.
"Suivre Milhars"
vers le nord-est
est gage de ne pas sortir de l'itinéraire prévu
même si de nombreuses
sollicitations
la
circulation automobile reprend possession du bitume
pour
une cohabitation de courte durée.
Pour
ne pas quitter les abords de la ligne
de chemin de fer, avec qui je partage la prochaine
destination et le souci d'éviter détours et
pentes inutiles,
je
bifurque sur la D-9,
UTM :31 T 411870 4888588
comme
apparemment le font bien d'autres cyclistes.
de
Laguépie
implanté dans le Tarn-et-Garonne depuis 1808. Auparavant le
village
était commune de l'Aveyron !
La D-9 parvient à ce carrefour de routes, de
rivières et de
départements sur des arcades de style architectural romain,
sous le
stratégique château de Saint-Martin.
A
Saint-Martin de
Laguépie, au niveau du pont et sans le
traverser,
UTM :31 T 417696 4888182
la
D-9 grimpe
et bifurque très discrètement à gauche.
UTM :31 T 417754 4888179
La
route fléchée "St Christophe et Montirat"
quitte le village pour atteindre
une
passe géographique que le catalogue Chauvot
présente sous l'appellation
de
25-JUL-12 12:27:26
Le Col,
en raison peut-être de la proximité d'un "Mas del
Col".
Situé au-dessus de l'entrée d'une boucle du Viaur
parti contourner un
mamelon de 236 mètres, Le
Col permet à la D-2 de retrouver la
rivière en s'épargnant
le détour.
De
retour à Saint-Martin,
je traverse
le
Viaur pour entrer dans Laguépie.
La
traversée du village s'exécute sur une pente
sévère
que
la D-922
n'abolit pas lorsqu'elle prend le relais en direction de
Saint-André
de Najac.
A un kilomètre de Laguépie, j'abandonne mon
projet de conquête du Long
Col... beaucoup trop chaud, beaucoup trop loin pour mes forces
restantes.
J'ai
apprécié, à l'aller, le jeu de
saute-moutons entre la D-9, la voie de
chemin de fer et l'Aveyron. Je décide donc de rebrousser
chemin
jusqu'à
Lexos
où
je ne manque pas de m'interroger à nouveau,
côté face cette fois, sur
l'importance de la gare
du lieu.
Elle fut une gare de bifurcation, de celles où à
l'époque tous les
trains s'arrêtaient, qu'ils viennent de Montauban ou qu'ils
transitent
entre Toulouse et Brive, via Capdenac. Elle vivait aussi d'un important
trafic marchandises alimenté en particulier par une
cimenterie voisine.
UTM :31 T 410838 4888295
La
gare, déclassée au niveau d'une simple halte, est
menacée de
destruction. Saura-t-on la reconvertir après usage ?
La
D-958 s'en est allée zigzaguer sur les hauteurs,
remplacée par la
D-115 qui
après
l'avoir suivie, traverse
l'Aveyron.
Feynerols
avait sa gare,
UTM :31 T 406056 4886980
distante
du village mais conservée.
Je
n'ai plus de doute sur l'origine du bâtiment longé
ce matin, c'est bien
une ancienne maisonnette
de garde-barrières ; la
ligne Montauban-Lexos passait à proximité.