02 - de
la gare de Peyrolles à la gare de Jouques
Ancienne ligne "Central-Var" de
Meyrargues
à Nice
à
VTT
Évolution
du parcours entre les gares de Meyrargues et de Nice
de
la gare de Peyrolles à la gare de Jouques : 4,6
km
Ouvrez le
tracé de cette
section de ligne sur Géoportail
TUTO pour utiliser les
coordonnées UTM
Photos
du 02 mai 2023
Le touriste qui,
à Meyrargues,
prend le chemin de fer du Sud , laissant à gauche la
vallée de la Durance, qui dessine, là-bas, devant
Perthuis, les gracieuses courbes de ses galets blancs et de ses sables
roses striés sur le lit de la rivière,
entend à la
première
station ,
les employés
de la gare crier : Peyrolles ! Peyrolles !
C'est ce qu'ont dû entendre aussi, le 28 janvier 1889 ,
à 8 heures 21, les voyageurs partis de
Meyrargues onze minutes plus tôt.
Le touriste se penche
à la
portière, regarde à droite et à gauche
de la voie
et n'aperçoit, d'un côté que des
éboulis de
terrain portant aux flancs les longues cicatrices des coups de mine,
de
l'autre, que la gare blanche avec
sa ceinture
de verdure, sa haie d'aubépine, le jardinet sur lequel le
disque
projette sa silhouette et la marquise qui dessine sur le quai un large
trait d'ombre violette.
La marquise, de tout temps, a fait valoir son droit à
l'image, si
toutefois elle a existé ailleurs que dans l'imagination du
journaliste
qui,
UTM : 31
T 708540 4835624
en tout état de cause, dans l'environnement actuel,
devrait revoir entièrement sa copie.
Côté
cour , le bâtiment des voyageurs,
privatisé, reste desservi par la rue de la Gare.
Le train repartait
à l'est
en direction de Jouques.
L'emprise de la station s'étendait au-delà de
l'actuelle avenue
de la gare
UTM : 31
T 708595 4835629
dans une propriété privée ,
délimitée à l'arrière par un bosquet .
UTM : 31
T 708649 4835633
La voie déferrée fait une apparition à la croisée
d'une rue anonyme,
UTM : 31
T 708678 4835637
qui n'existait pas encore
à l'époque où les trains serpentaient dans une campagne,
aujourd'hui urbanisée .
L'ancienne plate-forme de la voie métrique de la ligne de
Meyrargues à Nice, se glisse sous un cabanon
UTM : 31
T 708914 4835600
et vient traverser, en biais, le chemin
du Mistal avant de se noyer,
UTM : 31
T 708989 4835585
sous le pont de la route de Trempasse, dans les eaux du canal EDF .
UTM : 31
T 709015 4835581
A l'époque ferroviaire des lieux, la voie ferrée
ne
prenait pas de bain, elle sautillait là un passage d'eau et coupait
à niveau la route de Trempasse .
La voie
déferrée retrouve la terre ferme
UTM : 31
T 709115 4835581
sous la chaussée
UTM : 31
T 709214 4835591
du
"chemin du Canal ".
Un chemin de service, obstrué par la voie de chemin de fer,
a
été détourné sous le tablier
métallique
d'un pont-rail ,
aujourd'hui disparu.
UTM : 31
T 709531 4835633
A l'emplacement du pont, la route s'appuie sur un dalot
qui ne semble pas avoir entretenu
de relation avec le chemin de fer.
L'ancienne plate-forme
ferroviaire ,
en courbe sur la gauche, reprend un bain, rapide, dans le canal EDF ,
puis revient se sécher sur la chaussée
goudronnée qu'elle abandonne aussitôt,
par la droite, sous le manteau
touffu d'une végétation
impénétrable.
UTM : 31
T 709763 4835700
La "Route de l'Ancien
Chemin de Fer " se détache seule du chemin du
Canal
avec la ferme intention de très vite mériter son appellation .
"Ancien
Chemin de Fer" et voie
déferrée se retrouvent
et grimpent ensemble
à l'est, sud-est,
jusqu'à l'abord
de l'actuel "chemin des
Gardis " où se tenait le passage à
niveau d'un chemin d'exploitation.
Tout droit,
UTM : 31
T 710146 4835619
les trains s'avançaient aux confins de la commune de
Peyrolles-de-Provence
et pénétraient sur le territoire de Jouques.
UTM : 31
T 710206 4835601
La voie déferrée longe la D 561 par
la droite
puis tutoie un chemin d'exploitation, par la gauche.
UTM : 31
T 710345 4835546
Les trains ne coupaient
pas le chemin de Saint-Jean-des-Gardis,
ni, 30 mètres plus loin,
l'accès à une propriété
bâtie.
UTM : 31
T 710320 4835555
La voie déferrée, à cheval entre un chemin
d'exploitation et la départementale,
étale quelques restes de ballast
avant de couper le "chemin des Parties", ce qu'en leur temps, ne
faisaient pas les trains.
UTM : 31
T 710480 4835449
Tous les chemins ayant à confluer
avec
la nationale étaient
récupérés par un chemin
latéral
à la voie
qui
venait les aider à traverser les rails, à
246,962 mètres d'altitude,
à l'angle de la maisonnette
de garde-barrière
UTM : 31
T 710632 4835373
du
PN 15.
Lassée de courir en léger décalage
de l'accotement
de la départementale ,
la voie
déferrée
vient
participer à l'élargissement de la
chaussée du "chemin des Gardis " ;
chemin qui ne faisait que longer les rails avant de se décider à les traverser
à niveau .
UTM : 31
T 711047 4835065
L'ancienne plate-forme
du Central-Var
grimpe dans l'herbe, à
droite du chemin de la Couderie ,
puis bientôt
s'écarte progressivement de la chaussée, en distance et en altitude.
C'était en tranchée
que les trains se faufilaient
sous le passage
supérieur du "chemin des Gardis".
UTM : 31
T 711322 4834910
Il ne reste de l'ouvrage
qu'un garde-corps
scellé
à une voûte
presque enterrée.
La tranchée
réapparaît,
UTM : 31
T 711382 4834889
emplie de cabanons. Elle
dépose, peu après,
la voie déferrée à l'intersection d'un
chemin de service.
En face ,
UTM : 31
T 711423 4834869
en terrains privés,
la voie déférée s'avance en remblai
UTM : 31
T 711493 4834829
et saute un passage d'eau sur le tablier
métallique d'un pont-rail , puis se
présente à l'intersection
UTM : 31
T 711532 4834808
du
chemin de Sainte Trinité qui faisait, ou pas, l'objet d'un
passage à niveau.
UTM : 31
T 711557 4834791
La
partie sud du chemin de Sainte
Trinité virait à
droite pour ne pas avoir à couper la voie, ce qui plaiderait pour une absence de PN.
Aujourd'hui, sa chaussée continue de virer à
droite mais elle change d'appellation
et prend pour nom : "chemin
de la Grenouillère ".
L'ancienne ligne de chemin de fer continue, elle, à
accompagner
le chemin, sur sa gauche ,
dans des propriétés privées.
Tandis que la route enjambait un passage d'eau
sur la voûte
d'un ponceau maçonné,
Photo
aérienne 1970
la voie ferrée, de son côté, sautait
l'obstacle sur un pont-rail attitré.
UTM : 31
T 711667 4834742
Dans l'herbe ,
en liberté,
ou faiblement emprisonnée par un grillage,
la voie déferrée revient tangenter la
D 561
UTM : 31
T 711838 4834718
après avoir coupé à niveau
le
chemin de la Colle .
Les convois
entraient progressivement
en tranchée
et se glissaient entre les puits
d'un probable aqueduc siphon
dont, au fil du temps, les reliques
UTM : 31
T 711948 4834709
s'effilochent.
La voie déferrée
profite de ces instants bien à elle, en site propre .
Sur certaines photos aériennes , une trace apparaît en travers de la voie , au bas d'un
sentier.
Y avait-il là une traversée officielle ou sauvage
de la plate-forme ferroviaire ?
UTM : 31
T 712052 4834707
La
voie de promenade
échoue à la croisée de la rue Sainte
Marguerite , qui ne coupait pas le chemin de fer.
UTM : 31
T 712127 4834696
La voie
déferrée offre, au passage, quelques
places de stationnement ;
un service qu'elle renouvelle plus loin avant de s'écraser
contre
le mur de la première
maison
UTM : 31
T 712207 4834682
d'un lotissement .
Les trains coupaient le chemin de
Citrani, non pas à son intersection
actuelle, mais
au creux
UTM : 31
T 712293 4834699
d'une
boucle où ils l'enjambaient
sur le tablier métallique d'un pont-rail,
aujourd'hui disparu.
UTM : 31
T 712331 4834721
La voie déferrée se glisse sous une
barrière
et s'achemine
vers l'entrée
dénaturée,
UTM : 31
T 712407 4834765
du tunnel du Défends .
Quarante-cinq mètres plus loin,
l'ancienne plate-forme ferroviaire retrouve le jour derrière
un portail mal ajusté
UTM : 31
T 712469 4834788
mais doublement
protégé.
Dos au souterrain, les trains
pénétraient
sur l'emprise
de la gare de Jouques.
Jouques,
6 octobre 1929 .
Le train de la Compagnie Sud-France qui part le matin, à
6 h.30, de Meyrargues, allant sur Draguignan, a
déraillé, vers 19 heures, à
l'aiguillage de
Jouques.
La vitesse relativement restreinte du convoi à cet
endroit a heureusement évité de graves accidents.
Des équipes
d'ouvriers de la Compagnie, venus de Draguignan et
de Meyrargues, ont, après un long travail,
entravé au
surplus par la pluie, réussi à remettre sur les
rails la
locomotive et le fourgon postal qui en étaient sortis.
A 11 heures, hier, le service était complètement
rétabli.
Le
28 janvier 1889 ,
le train, parti
de
Meyrargues à 8 heures 10,
se
présentait à quai de la gare de Jouques
à 8 heures 33.
UTM : 31
T 712784 4834787
Le
quai
de
chargement et la halle
aux marchandises , précèdent
le bâtiment
voyageurs ,
en bordure de l'avenue de la Gare.
Le train repartait,
dos à la gare, vers son prochain arrêt: la halte de
Port-Sec-des-Roques.
Partie
suivante :
Meyrargues
- Nice : 03 - de la gare de
Jouques à la halte de Port-Sec-des-Roques
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