01 - De la gare
de Gallargues à la gare d'Aubais
Ancienne ligne de Gallargues au Vigan
à
VTT
Évolution
du parcours entre les gares de Gallargues et de Sommières
De la gare de Gallargues à la gare d'Aubais : 3,3
km
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le
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section de ligne sur Géoportail
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coordonnées UTM
Photos
du 13 mai 2024
Le Fanal du 15 janvier 1899
publiait :
La
ligne de chemin de fer de Nîmes à
Lunel a été construite en 1844 ;
l'ouverture de la station de Gallargues a eu lieu le 9 janvier 1845.
La ligne de Lunel au Vigan est beaucoup plus récente ;
elle fut ouverte en 1874.
____________
La
section du chemin de fer de Gallargues à Ganges, 58 kilomètres a
été ouverte le 10 mars 1872.
En 1879, le train
parti de Lunel à 6 heures 10, quittait la ligne principale et
pénétrait sur l'emprise de la gare de Gallargues
où il s'engageait sur le tablier métallique d'un large pont-rail
jeté sur le "chemin de Grande Communication N° 12 du Pont de Lunel
à
Sommières",
nommé plus tard : "rue du Pont de Fer",
et aujourd'hui : "rue
Folco de Baroncelli".
UTM : 31
T 594252 4840959
On
a pu lire dans les journaux de la région le récit de la collision qui
eut lieu dimanche dernier, à 11 h. 43 du matin, en gare de Gallargues,
entre le train des voyageurs 3573, venant
de Sommières et le train de
marchandises 4776, allant de Lunel à Nîmes. On nous affirme que sans la
présence d'esprit du mécanicien du train 4776 qui précipita sa marche
en voyant le danger, on aurait eu à déplorer un plus grand désastre,
car une seconde plus tard
c'était
ce dernier train qui, contrairement à ce qui est arrivé, prenait en
écharpe le premier et le broyait.
Nous
ne décrirons pas le spectacle que présentait la gare après cette
rencontre, car il faut avoir été présent sur les lieux pour se rendre
un compte exact de cet amas de machines et de voitures renversées,
brisées, dont quelques-unes chevauchaient les unes sur les autres...
En 1907,
alors que la ligne de Nîmes au Vigan est ouverte depuis 1882, M. Maitrot de Varennes,
préfet du Gard, accompagné de son chef de cabinet et du commissaire
spécial, se rendant à Sommières
à l'occasion des terribles inondations qui avaient touché cette ville, a dû
passer par Gallargues, la circulation des trains étant
complètement impossible, par la ligne directe.
Avril 1908 - Le
ministre de l'instruction publique aux fêtes d'Aubais. - Il
pleut, ce
qui ne nous empêche pas, avec presque toute la population, d'être, à
9 h. 1/2, à la gare de
Gallargues, où M. Doumergue, ministre
de l'instruction publique et des Beau-Arts, va venir prendre le train
qui doit le conduire à Aubais...
A 10 h. 1/4, l'express, qui pour la circonstance s'arrête à Gallargues, entre
en gare avec quelques minutes de retard.
Des voitures mises par la compagnie P.-L.-M. à la disposition des invités aux fêtes, descendent :
M. le Préfet du Gard, le Général de brigade, le Commandant de
gendarmerie, les Conseillers de préfecture, les trois Sous-Préfets,
tous les chefs de service des administrations départementales, quelques
membres de l'enseignement primaire, des conseillers généraux et
d'arrondissement, des Maires, des adjoints, des conseillers municipaux,
des juges au tribunal de commerce... et le commissaire spécial chargé
du service d'ordre...
En 1879, le
train de Lunel s'arrêtait à l'extrémité nord-ouest
du long bâtiment voyageur, commun aux deux lignes.
UTM : 31
T 594288 4841032
En fait, le
BV d'origine, situé côté Nîmes, au-delà de la halle des marchandises, a
disparu. Lors de la construction de l'embranchement du Vigan, il a été
remplacé par un BV PLM de 2e classe, perpendiculaire aux deux lignes divergentes,
comme à Saint-Julien-les-Fumades, dans le même département.
Les lecteurs
du Fanal savent que lorsque l'on remplaça les modestes stations
d'Aigues-Vives et de Gallargues,
cette dernière, en raison de l'importance que lui donnait la ligne du Vigan, eut un buffet...
Côté cour,
le bâtiment voyageur était
desservi
par "l'avenue de la Station".
...
Avril 1908 - Enfin le train qui vient de Lunel arrive,
on monte en voiture à 10 h. 1/2...
En 1879, en de plus ordinaires circonstances,
au PK 73 de la
ligne du Vigan à Gallargues,
à 19,907 mètres d'altitude,
le
train repartait à 6 heures 25,
en courbe, à travers champs.
La voie
déferrée, de nos jours, profite d'un soupçon de verdure privée
avant de se faire enterrer sous les
constructions
d'un lotissement.
UTM : 31
T 594294 4841194
La tranchée dans laquelle s'enfonçaient les convois
a été comblée au profit d'un terrain
de boules,
d'une rue perpendiculaire
UTM : 31
T 594253 4841310
et d'un parking.
Il ne reste que les parapets
du passage supérieur
UTM : 31
T 594180 4841394
du "chemin
de
Grande Communication N° 12 du Pont de Lunel à
Sommières",
sous lequel se glissaient les convois.
La tranchée supprimée
arrivant à son terme,
la voie déferrée ne fait
qu'une courte apparition avant de se laisser à nouveau piétiner
UTM : 31
T 594253 4841310
par les bâtisses d'un lotissement, longé à gauche par la
rue de la Crémade.
UTM : 31 T 593891
4841601
Naguère, la voie déferrée
se mouvait dans des terrains qui attendaient le moment propice
pour l'étouffer
sous des immeubles.
L'ancienne
plate-forme ferroviaire longe
bientôt la maisonnette de
garde-barrière du PN 1
et bénéficie de quelques mètres de liberté, à la croisée du chemin de la Monnaie.
A 1 km 050 de
l'embranchement de Gallargues, les trains franchissaient là le
"chemin vicinal n° 17, dit de Liquis" et le "chemin rural
n° 18, dit de la Monnaie".
Les barrières tournantes, à deux ventaux, du passage à niveau de 3e catégorie
étaient ouvertes à la demande, en moyenne, 44 fois par jour.
UTM : 31
T 593818 4841671
Le 12 octobre 1894, ce PN devient le n° 41 de la ligne du Vigan à Gallargues (PK 72,151).
En face, le chemin de fer a tenté
une résistance symbolique derrière un
portail métallique ;
peine perdue, des bâtiments
sont venus s'asseoir sur les modestes vestiges rescapés de l'époque
ferroviaire des lieux.
Par une rue longeant les constructions,
le randonneur averti peut contourner les obstacles et remettre ses pas
sur l'emplacement bouleversé du chemin de fer, dont le souvenir se
heurte très vite
aux quatre voies de l'autoroute
A9-E-15-E80.
Dos au bitume, la voie déferrée
se cache un court instant sous la végétation,
puis prend en charge
la chaussée terreuse d'un chemin.
Entre Nîmes et Alais et Brioude et la ligne de Toulouse à Albi et à
Rodez, écrivait-on sur le journal "L'Espérance" du 4 mai 1862,
s'étend
un vaste territoire ayant 190 kilomètres en longueur et 140 kilomètres
en largeur moyenne, soit une superficie de 26,000 kilomètres carrés,
qui est entièrement dépourvue de chemin de fer.
Pour
desservir cette contrée, faut-il
partir de Lunel ou de Gallargues, à
25 kilomètres de Nîmes, longer la ligne de Nîmes à Alais à une
distance
de 15 à 20 kilomètres jusqu'à Saint-Hippolyte, pour se diriger
vers
Millau par le Vigan, laissant 160 kilomètres sans chemin de fer
entre
Saint-Hippolyte et Albi, sans tenir compte des courants commerciaux, de
l'économie et des facilités de construction, de
l'importance des populations à desservir ?
Les convois,
parvenus à 1 k. 679 de l'embranchement de Gallargues, se présentaient
à la croisée
UTM : 31
T 593424 4842157
du chemin du
Mas de Jonny.
Les barrières à contrepoids du passage à niveau n° 2, de 3e catégorie,
étaient ouvertes depuis le PN 3*, à
la demande, en moyenne 9 fois par jour.
Le 12 octobre 1894, ce PN devient le n° 40 de la ligne du Vigan à Gallargues (PK 71,524).
*PN 39 après 1894
Une fois la décision prise d'un itinéraire par Sommières, Quissac,
Ganges et le Vigan, vint
le temps des expropriations :
Sur la ligne de Lunel au Vigan, on
s'occupe activement des formalités et des mesures préparatoires qui
doivent précéder tout commencement d'exécution des travaux.
La
Compagnie a pu acquérir amiablement près des deux tiers des terrains de
la partie comprise entre Gallargues et la Cadière ; le jugement
d'expropriation est déjà rendu pour les communes de l'arrondissement de
Nîmes, il le sera prochainement pour les communes de l'arrondissement
du Vigan et du département de l'Hérault dans l'enclave de Ganges, et
les premiers jurys pourront être convoqués à la rentrée des tribunaux...
Le chemin, implanté sur la voie déferrée,
dessert une parcelle
UTM : 31
T 593341 4842257
et tire droit vers
le tablier d'un pont
UTM : 31
T 593310 484229
dressé sur un cours d'eau temporaire.
Le tablier,
probablement
métallique à l'origine,
a été remplacé en cours d'exploitation de la ligne
par des poutrelles enrobées de béton.
1868
On
annonce, comme devant avoir lieu prochainement, la mise en adjudication
des cinquante-et-un premiers kilomètres de la ligne de chemin de fer
de Lunel au Vigan, compris entre Gallargues et la Cadière.
Les
travaux de cette section, divisés en sept lots, sont évalués
approximativement à sept millions de francs. Les soumissions doivent
être déposées le 30 novembre. (!)
La voie ferrée,
orientée au nord-ouest,
ne croisait pas un chemin de
service qui avait été détourné
à l'arrière de la maisonnette de
garde-barrière,
aujourd'hui démolie,
du PN 3.
Ici, à deux kilomètres de l'embranchement de Gallargues, les convois
coupaient
UTM : 31
T 593114 4842545
le
"chemin de
grande communication n° 12 du pont de Lunel à Sommières" sur un
passage
à niveau de 2e catégorie, dont les barrières tournantes étaient ouvertes, en moyenne,
74 fois par jour.
Le 12 octobre 1894, ce PN devient le n° 39 de la ligne du Vigan à Gallargues (PK 71,030).
La voie déferrée, de nos jours, coupe, en biais,
la D 12, rectifiée après la
fermeture de la ligne,
et s'enfonce, à droite de la route,
dans une modeste tranchée.
1871
Lunel au Vigan
Sur la première section de cette
ligne, de 58 kilomètres, entre Gallargues et Ganges,
les travaux sont très
avancés, ainsi
que les bâtiments et les stations.
La
voie est posée sur 87 kilomètres.
Cette section pourra être livrée à la circulation avant la fin de
l'année courante.
Les convois
parvenaient aux confins de la commune de Gallargues
et pénétraient sur le territoire d'Aubais
UTM : 31 T 592858
4842991
sans croiser
le moindre
chemin.
Le cadastre
ignore
quelles eaux pouvaient bien
avoir à s'écouler là sous la route
et sous le remblai de la voie ferrée.
UTM : 31
T 592843 4843021
Supplément au Courrier du Gard du 30 avril 1868,
N° 205.
De la grosse en forme exécutoire d'un jugement rendu par la première chambre du Tribunal
civil de première instance de Nimes, en son audience publique du 14
juillet 1868, a été extrait ce qui suit :
Le Tribunal,
Vu :
1°
La requête présentée par M. le Procureur impérial ;
2°
Le décret du 11 juin 1863,
qui concède à la Compagnie des chemins de
fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée la ligne de Lunel au Vigan ;
3°
La décision de Son Excellence M. le Ministre de l'agriculture, du
commerce et des travaux publics, en date du 9 juin 1865,
qui approuve
le projet du dit chemin de fer, pour la section de Gallargues à
Quissac ;
4°
L'arrêté de M. le Préfet du Gard, en date du 20 mai 1868
qui désigne
les territoires des communes de Gallargues, Aubais, Junas, Sommières,
Villevielle, Salinelles et Fontanès comme étant au nombre de ceux sur
lesquels les travaux doivent être exécutés, prescrit l'ouverture
de l'enquête
et le dépôt aux mairies des dites communes, pendant huit jours, à
compter du 24
mai 1868, des plans, états indicatifs et notices
descriptives des travaux à exécuter,
et nommé les membres de la
Commission instituée par l'art. 8 de la loi du 3 mai 1841 ;
5°
Les plans parcellaires indiquant par une teinte rose les propriétés à exproprier, avec les noms des
propriétaires, tels qu'ils sont inscrits sur la matrice des rôles...
Dans ce
cadre là, la commune d'Aubais
a été expropriée de vignes, de pâtures et chemin
au lieu-dit "Garrigue de Rouvignargues",
ainsi que des
particuliers : Bosc Louis,
Delord Marie, Daufès Pierre-Salager, Bonfils David, Guérin
Abraham, Jullian Guillaume, Manse Louis.
L'ancienne plate-forme ferroviaire
se hisse en remblai
au-dessus de la garrigue de Rouvignargues
et soudain
manque de support
pour enjamber
le "chemin du Moulin
à Vent d'Aigues-Vives".
UTM : 31
T 592555 4843491
Les trains s'engageaient là sur le tablier
métallique d'un
pont-rail
dressé au-dessus des 23,075 mètres d'altitude du chemin du Moulin à
Aigues-Vives*.
*cadastre rénové
En face,
la voie déferrée
poursuit, en remblai, sa traversée de la plaine.
Les horaires des trains, d'une manière générale ou en fonction des
saisons, affectent particulièrement les voyageurs des lignes à voie
unique. Les journaux, quelles que soient les régions,
regorgent de protestations.
Donc,
publie Le Fanal du 26 juin 1910,
écoliers et voyageurs ont à souffrir
de l'horaire fantaisiste mis en vigueur depuis le 1er juin
courant ;
Aubais surtout, attendu que les voyageurs de ce bourg, s'ils
manquent le train de 4h.40 (à Nîmes) ne peuvent plus retourner chez eux,
sauf
que, pour le même prix, la compagnie les autorise à se servir du train
1021 qui les conduira à Lunel d'où ils repartiront à 6 h. 30
par la ligne
de Sommières, mais alors on pourra les considérer comme des favorisés.
UTM
: 31
T 592506 4843572
Pour remédier aux
fâcheux effets de cet horaire et faire revenir la compagnie sur sa
décision il faut, nous l'avons dit il y a huit jours, que les conseils
municipaux des communes intéressées, organes officiels de leurs
administrés, dont ils ont la charge des intérêts, prennent au plus tôt
une délibération...
Qu'on ne dise pas surtout que ces
délibérations seront prises et que ces démarches seront faites en pure
perte, car pourquoi échouerait-on où d'autres ont réussi ? Que si l'on
échoue une, deux, trois fois, qu'on recommence encore et toujours
jusqu'à ce que satisfaction soit obtenu.
N'oublions pas qu'on peut tout ce que
l'on veut et que clou martelé n'entre que plus avant.
C'est d'ailleurs bien ce qu'avaient dû se dire ceux qui
ont
milité pour le nouvel horaire permettant de gagner du temps
entre les préfectures de Montpellier et de Nîmes.
La voie déferrée entre en zone urbanisée, aplanie.
UTM : 31
T 592392 4843744
Les convois,
en remblai
sautillaient
un fossé
sur la voûte d'un aqueduc
maçonné et,
UTM : 31
T 592333 4843842
à 3
k. 698 de l'embranchement de Gallargues, à 29,389 mètres d'altitude,
coupaient le "chemin de la Cavinelle",
actuel chemin de la maisonnette
Danton",
sur le passage à
niveau N° 4, de 3e catégorie, comptant en moyenne
6 ouvertures par jour des barrières tournantes à deux ventaux.
Le 12 octobre 1894, ce PN devient le n° 38 de la ligne du Vigan à Gallargues (PK 69,509).
La voie déferrée s'enferme dans des propriétés privées
au lieu-dit Romarin, et, au terme d'un remblai,
saute un passage sous voie,
aujourd'hui orphelin, enfermé dans le jardin d'une villa.
UTM : 31
T 592292 4843901
Le remblai
de l'ancienne ligne de Gallargues au Vigan disparaît dans des terrains
vagues
ou sous des bâtiments
desservis
par "l'impasse de la Voie".
Le remblai, avant sa suppression,
s'interrompait à la croisée du "chemin
de Sous les Clos"
pour laisser place au tablier
métallique d'un pont-rail.
Plus rien ne subsiste de l'ouvrage ni du remblai, arasé, en face, au
profit d'une villa,
UTM : 31
T 592108 4844187
d'une piscine
d'une double voie de circulation et d'un parc photovoltaïque.
UTM : 31
T 592048 4844280
La voie déferrée, sous une
haie, s'en va
longer, côté gauche,
le "chemin de la Clausade".
Elle retrouve son remblai peu
avant
de croiser le "chemin du
Moulin à Vent".
Les trains, en leur temps, sautaient l'obstacle sur le tablier
UTM : 31
T 591863 4844570
métallique
d'un pont-rail.
La seconde culée de l'ouvrage
démembré
retient toujours le remblai, conservé en l'état,
qui se met au service d'une conduite de gaz.
Aubais
est un village dont les
maisons grises s'étagent au penchant d'un coteau,
au pied duquel coule,
les jours d'orage, un ruisselet, le
Rieu (6 kilomètres) qui descend
d'Aujargues (328 hab.), et se jette dans le Vidourle.
Le Rieu, qui se fait appeler de
nos
jours, le Lissac, croise la
voie déferrée sous la voûte d'un
aqueduc maçonné.
UTM : 31
T 591840 4844609
Le remblai, apparemment prisé des chasseurs,
n'est pas barré
mais sans issue.
En 1879,
le train
parti de Lunel à 6 heures 10,
reparti de
Gallargues à
6 heures 25, pénétrait sur l'emprise de la gare d'Aubais
et s'engageait sur
le tablier métallique d'un
pont-rail,
dans la première culée duquel
s'écoulaient les eaux d'un fossé, au-travers d'un aqueduc voûté.
La seconde culée a
été supprimée et le terrain attenant arasé pour
permettre l'aménagement de l'actuelle départementale 142.
UTM : 31
T 591772 4844712
Le train s'avançait alors
le long du quai
de la gare d'Aubais
où il était attendu à 6 heures 35.
UTM : 31
T 591672 4844808
...
En Avril 1908, le
ministre de l'instruction publique, venant à Aubais pour présider
l'inauguration du nouveau service des eaux, était lui
aussi attendu :
Enfin le train qui
vient de Lunel arrive, on monte (à Gallargues) en voiture à 10 h. 1/2... nous
descendons à Aubais aux
accents de la Marseillaise jouée par les musiciens du 40e de
ligne.
Après
avoir été reçu à la gare par le maire, M. Doumergue s'est rendu à
la mairie où ont eu lieu les réceptions...
Le "chemin de l'ancienne gare"
mène... à l'enceinte privée de l'ancienne gare... des marchandises.
Une carte
postale commentée sur Youtube
apporte des informations intéressantes sur la gare d'Aubais, d'hier et
d'aujourd'hui. Une erreur s'est toutefois glissée dans le
commentaire :
la gare d'Aubais n'était pas située sur la ligne Nîmes - Montpellier mais
sur celle de Gallargues au Vigan.
Ce
bâtiment est un petit local technique permettant les pauses et les
roulements des employés de maintenance ou des contrôleurs. Il est
toujours possible de le voir ainsi que les aiguillages mais ils sont
aujourd’hui situés sur des propriétés
privées.
Le chemin de fer avait été réalisé sur l'ancienne voie romaine qui
reliait le site d'Ambrussum à Sommières.
Au PK 68,4 de la
ligne du Vigan à Gallargues,
à 37,169 mètres d'altitude, le train repartait
à destination de la gare de Junas.
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2024 |