En
1926,
on sait par la presse que la maison
de garde
était gentiment tenue par un M. Vilain. Celui-ci a reçu 2.500 francs de la
Caisse fraternelle de capitalisation :
somme
gagnée au tirage.
Était-ce un lot de consolation attribué par le
hasard au simple
garde-barrière qui aurait pu devenir chef de halte
- ou pas ?
En 1885,
une
halte est demandée à Dimont;
Si l'on en croit
le tableau 475 A du Chaix paru en
janvier 1938, Dimont
est
resté "P.A.",
"Point d'Arrêt". Sauf erreur (possible) du livret, la demande
de halte
n'a jamais abouti.
Le 1er janvier 1912, la
Société d'archéologie de
l'arrondissement d'Avesnes
publie un tableau de la progression en nombre de voyageurs et en
tonnage des marchandises en gare de Sars-Poteries après
l'ouverture de la ligne d'Avesnes.
Un énigmatique
renvoi de bas de page
(1) précise que les
passages à
niveau de Dimechaux et Dimont
ont été ouverts le 1er juillet
1887.
de
confluer, à droite, avec
le ruisseau de Stordoir,
ex-ruisseau du Moulin, ex-rivière de Dimont.
Les convois,
en
faux-plat descendant,
serpentaient
au nord
sans trop s'éloigner de "la rivière".
La voie verte,
en lieu et place de la ligne de chemin de fer de Maubeuge à
Fourmies,
passe la marque de son 9ème
kilomètre
au travers du vaste lieu-dit "Têtes des Loups".
Le revêtement de la chaussée
occupe 3 mètres
de l'importante largeur de l'ancienne
plate-forme ferroviaire.
Importante pour une voie unique. Elle avait été
prévue pour deux sens de circulation
séparés.
Les convois qui parvenaient aux confins de la commune de Dimont
enjambaient le ruisseau
de Pluscon sur l'arche
d'un aqueduc maçonné,
C'est peut-être là la raison pour laquelle le
repère de nivellement n'a
pas été photographié.
Il est pourtant toujours en place, à 155,717
mètres d'altitude.
Jusqu'en
mars 1894, le train, au PK 97,76, pénétrait sur
le territoire communal de Wattignies.
En
effet, comme l'écrit La Petite République du 26 mars
1894, ce n'est qu'à ce moment là que
la commune de Wattignies, célèbre par la victoire
remportée par les armées républicaines
sur les
troupes autrichiennes et allemandes, était
autorisée
à adjoindre à son nom de Wattignies
celui de la Victoire.
Sur la commune de Wattignies-la-Victoire, donc, le randonneur
d'aujourd'hui parcourt
Les moulins à eau sont apparus dans l'Avesnois
dès le 11ème siècle.
Même si leur activité principale est de moudre la
farine, ils servaient
également pour scier, forger et fouler (presser).
A la révolution,
les moulins rachetés par les meuniers sont
modifiés, reconstruits.
L'ère industriel et la machine à vapeur les font
disparaître. On peut
encore en observer de très beaux le long de la voie verte
à
Sars-Poteries et ici à Wattignies-la-Victoire.
Les biefs et les chutes d'eau
sont des zones où l'on peut rencontrer certains oiseaux
typiques des milieux aquatiques.
Le bief du Moulin
regagne le ruisseau du
Stordoir
en écoulant son eau sous l'ancienne plate-forme ferroviaire
Le prolongement des culées et du cours d'eau est aujourd'hui
exploité, "récréativement" et sans
réciprocité, par la
"Société Entente Union La Truite" 1ère
Catégorie".
La voie déferrée se laisse
rattraper par la
commune de Dimont
Cent soixante-dix
mètres encore, et l'ancien
ruisseau du Moulin emporte avec lui la frontière communale
au travers d'un aqueduc discret tandis que le lit nouveau reste
parallèle à la plate-forme ferroviaire
réaffectée.
Cent quatre-vingt-dix mètres de mieux, en courbe,
permettent à la voie
verte de l'Avesnois de franchir la marque de son km 7, et à l'ancien lit du
ruisseau de regagner sa couche nouvelle par un aqueduc
étouffé par la végétation.
Il faut encore ajouter 19 mètres
pour que la voie déferrée ne choisisse de
se réinstaller sur une ligne frontière ; celle cette fois qui
sépare la commune de
Choisies
Le "chemin vicinal de grande communication N° 27 de
Ferrière-la-Grande à Solre-le-Château",
qui coupait la ligne de chemin de fer,
était coupé lui-même
par
le ruisseau de Stordoir,
à l'angle de la maisonnette
de
garde-barrière du PN 124,
située, elle, sur la commune de Choisies.
Bienvevue à Choisies
et à Wattignies-la-Victoire
Randonneurs, à Choisies, c'est l'église
Saint-Antoine, de style roman tardif, qui fait parler d'elle !
En effet, pendant la Révolution elle fut sauvée
de la
vente par ses habitants qui démontèrent
les roues
de la voiture de l'acquéreur pendant la nuit
jusqu'à ce
qu'il renonce de l'acheter !
A Wattignies-la-Victoire, l'armée autrichienne fut
défaite par les colonnes françaises en 1793.
C'est d'ailleurs de cette bataille que la commune tient son
nom !
Vous pourrez ainsi y voir un monument, en commémoration de
celle-ci, ainsi qu'un joli kiosque à musique et une
église des 15ème et 16ème siècles.
La, ou le, garde contrôlait deux passages à niveau
successifs : celui du chemin vicinal, actuelle route de
Maubeuge, et celui