reste desservi par un chemin embranché à la route d'Apt.
Les
convois repartaient
vers
un embranchement desservant le secteur fret de l'emprise
puis longeaient la halle
aux marchandises
dont il ne reste rien.
En revanche, il reste des anecdotes concernant les lieux, dans les
journaux d'époque :
dans les
chroniques "chez nous" de la LA PETITE GAZETTE APTESIENNE du 12 février
1909 on pouvait lire :
"ACCIDENT - Par suite d'un écartement accidentel des rails, le train
qui arrive à Apt, à 8 heures du matin, a déraillé aux environs de la
gare de Goult.Lumières ; un retard assez important en est résulté dans
l'arrivée des courriers et le service régulier a été rétabli dans le
courant de la même journée."
"Nos
félicitations au facteur du P.L.M, Carlin qui a su, par sa présence
d'esprit et le sang-froid qu'il a montré mercredi, dans la matinée,
éviter de graves accidents sur la ligne d'Apt à Cavaillon.
Deux wagons
en dérive venant de Bonnieux à la vitesse de 80 kilomètres, avaient
été signalés, lorsque M. Carlin, franchissant à toute allure la
distance de la gare
à
l'aiguille, put lancer les deux wagons sur un
buttoir, où ils allèrent se fracasser."
Les
trains quittaient l'emprise de
la station
au sud
de Notre-Dame de Lumières
et tiraient droit dans la
vallée du Calavon.
Aujourd'hui, c'est par une voie verte,
interdite aux
chevaux,
Au sortir de l'ouvrage, la ligne
droite permet d'apercevoir
un pont de plus grande
envergure
précédé de trois panneaux
d'information :
Dans
notre contexte méditerranéen, ces milieux humides
et très diversifiés
constituent des oasis de vie. Durant
l'année scolaire 2011-2012, les enfants de la classe
CM1/CM2 de
l'école primaire de Goult ont mené des
investigations sur ce site
qu'ils vous font découvrir ici : Une
faune riche, mais fragile Le
Castor d'Europe Le
Crapaud à couteaux Le
Hélon cendré Une
grande diversité floristique Le
Saule des vanniers La
Bassie à fleurs laineuse Le
Peuplier blanc
La
richesse du patrimoine du site a conduit le Parc naturel
régional du
Luberon, le Syndicat intercommunal de rivière du
Calavon-Coulon et le
Conservatoire d'espaces naturels de Provence-Alpes-Côte
d'Azur à
joindre leurs efforts pour mettre en place des actions de suivi
scientifique et de conservation de la faune et de la flore locale.
Le
suivi de la population de Castor d'Europe Le
suivi des populations d'oiseaux
Une
gestion conservatoire de la Bassie à fleurs laineuse La
restauration de mares favorables au Crapaud à couteaux
Le
site de la Virginière regorge d'un patrimoine naturel riche
mais
fragile. Sa protection ne doit pas être la
préoccupation de
spécialistes : ce doit être l'affaire de tous !
Suite
à leur découverte, les enfants de Goult
vous proposent ici les
comportements à adopter autour de cette zone afin d'assurer
la
préservation de cette richesse naturelle, leur patrimoine,
notre
patrimoine...
Respectez le calme et le silence
du site Vous n'entrez pas dans un espace
de jeu Restez sur les sentiers Ne pas courir après
les animaux Ne pas laisser de
déchets sur le site Ne cueillez pas de plantes Ne pas abîmer le site Ne rien déplacer Ne rien prendre sur le site Ne pas jeter de pierres sur la
mare Ne pas laisser les animaux en
liberté
Le
tablierest
pris en charge par deuxpoutres latéralesen
treillis
avecmontants
verticaux.
L'ouvrage enjambe le Calavon à
sa confluence avec l'Imergue
et remet la voie sur la terre ferme
où elle surplombe
le dolmen de l'Ubac.
Le dolmen de l'Ubac a été découvert en 1994 à l'occasion d'une crue du
Calavon. Son remarquable état de conservation a offert l'opportunité
d'étudier tous les aspects de ce site au cours de quatre campagnes de
fouilles, de 1997 à 2001. La conservation du monument étant
menacée par des crues récurrentes, la Direction régionale des Affaires
culturelles, le Parc naturel régional du Lubéron et la commune de
Goult ont décidé de proposer la restitution de l'édifice 500 mètres
en amont du site originel, en un lieu permettant une mise en valeur
pérenne.
La
construction du dolmen a eu lieu au tout début du Néolithique final,
entre 3300 et 2900 av. J-C. Au cours de son utilisation qui a duré au
plus 500 ans, la chambre sépulcrale a été progressivement comblée par
des sédiments s’infiltrant au travers des dalles. Ces apports de terre
ont fossilisé quatre périodes différentes de son occupation.
Cette sépulture a accueilli une cinquantaine de défunts de tous âges et
sexe. Ils ont tous été inhumés en position contractée, les membres
inférieurs repliés et ramenés près du tronc.
Le
tumulus, un dôme de 14 m de diamètre, est constitué de terre rapportées
et recouvert en surface d’une chape ou « carapace » de
pierres plates. Il est structuré à sa base par 2 couronnes concentriques de
pierre jointives disposées verticalement et de grande taille (jusqu’à
1,30m de haut pour 0,60m de large). La chambre funéraire, 3 m de long et 1, 45m de haut, est
constituée de 3 dalles de couverture, de deux murs latéraux en pierre
sèche, d’un chevet à l’est, composé d’une dalle de pierre verticale
complétée par un muret de pierre sèche et d’une entrée étroite à
l’ouest formée par deux piédroits verticaux. Le couloir est constitué
de murets de pierre sèche. Il était comblé de pierres après chaque
inhumation.
En remblai,
au nord de Marican,
l'ancienne ligne de chemin de fer
de Cavaillon à Saint-Maime