Une
centaine de mètres de chemin cimenté s'efface
devant la route du col
du Buis (ou col
du Bouis).
Km 15,3 depuis
la Gare de Saint-Pons-de-Thomières
La route du
col se prend par la droite, dans le sens de la montée, bien
sûr.
Une aire de
pique-nique semble accueillante. Il faut voir
l'été ! Prévoir un parasol.
La
première des deux
épingles fortifie dans l'idée que nous montons.
On a beau
affronter un col d'opérette, voisin de la Piste Verte, il
entend
afficher sa différence et se faire mériter.
La
seconde épingle, moins
marquée, laisse échapper un chemin
bétonnée, sur sa gauche.
Ce
chemin doit son revêtement au fait que, il y a encore peu, il
menait au dépôt d'ordures
d'Olargues. (2,2
km)
Col Fumat est un hameau près du Col Fumat.
La proposition de faire ce col sera faite au passage
du col de la
Bacoulette, en
aller-retour.
On
domine chaque instant davantage un des
plus beaux villages de France : Olargues.
Mais
déjà le col du
Bouis se profile.
Ce
col est donné sur la
route.
Il
n'en présente ni l'aire, ni la chanson ! Je le verrais,
personnellement, plutôt à quelques centaines de
mètres, au-dessous, sur le chemin de droite. Toutefois, ne
boudons pas notre plaisir. Pour qui collectionne, il compte !
UTM: 31 T 491786 4821231
Une
tradition assez largement
répandue veut que le passage d'un col offre une descente en
récompense. Nous n'abuserons pas de la
nôtre.
Très
rapidement, sur la gauche, un chemin qu'il
vaut mieux embrasser avec élan, s'offre à
continuer à nous
élever au-dessus d'Olargues.
Dans
un premier temps, son
hospitalité se fait virile.
Le
moral résiste. Nous ne sommes
pas en haute montagne, les
montées les plus rudes, s'épuisent avant nous.
Nous
dominons toujours
la vallée
du Jaur,
et
maintenant Olargues se trouve
relégué à l'ouest.
Un col
géographique offre une
option ascendante vers un relais hertzien placé sous la
protection d'un oratoire. Il nous offre aussi un renseignement
précieux et étonnant. Nous sommes sur l'AVA 1!
C'est
donc par là qu'elle se
hisse sur les crêtes ! La pancarte est fraîche.
J'apprends quelque chose.
Nous
restons sur une ligne d'altitude
constante,
ce
qui ne signifie pas que le terrain soit
plat.
Tours
et contours font que depuis notre
extraction de la Piste Verte, nous ne nous sommes plus guère
éloignés de Saint-Pons.
Mille,
mille cinq cents mètres,
peut-être.
A vol d'oiseau !
Un
nouveau col géographique est
en vue.
Nous aurions pu l'atteindre directement en empruntant
naguère la
petite route fléchée "Col Fumat".
Bien
que le site soit
réhabilité, le lieu n'est symboliquement pas
propice à flânerie. Nous sommes près de
l'ex-dépôt d'ordures
d'Olargues. Toutefois l'endroit se trouve au carrefour de tant de
routes
et chemins que nous ne pouvons pas éviter de
l'évoquer.
Nous ignorerons les deux
premiers chemins à gauche. Ils conduisaient où
vous savez.
A
droite, c'est une route. Une petite. Nous
la connaissons. Nous l'avons abandonnée après le col du Buis. Elle
nous a rattrapés tout en transitant par
Malviès.
Nous n'en voulons toujours pas aujourd'hui, mais il faut noter qu'en
vélo de route on peut faire la boucle : Olargues - Olargues
Nous
continuons dans la direction "Col de Toulé, col du Lauzet,
et col de la Bacoulette, par la gauche.
C'est
un parcours de liaison,
qui
ne présente aucun risque de
se perdre une fois passé le premier carrefour.
Le chemin de droite est un "raccourci".
Quiconque possède des talents "d'escaladeur" arrivera avant
nous au col de la
Bacoulette via le col du Lauzet.
La piste de gauche que nous
empruntons est
commentée ?
Mieux vaut tard que jamais. Nous avons quitté l'endroit me
semble-t-il.
L'objectif de cette liaison est
de rattraper
le chemin qui succède à une route venant de Mons-la-Trivalle.
Cette fois nous progressons plein
est, toute.
La piste de Toulée
est en vue.
La
jonction est
opérée.
Les chasseurs de cols descendront à gauche, en aller-retour,
au col de la Bouldarié.