10-MAR-14 9:37:09
Graissessac dispose
de nombreuses aires de stationnement. Le parking du cimetière présente l'avantage d'être
facile à retrouver en
toutes circonstances.
En effet, la boucle se prête à plusieurs fins.
Que la randonnée reste sur les sentiers prévus ou
qu'elle
s'en écarte par impulsion ou par
nécessité, au
retour, la D 163
se trouvera toujours sur la trajectoire des pneus du VTT.
Pour
traverser Graissessac,
on peut choisir d'emprunter,
sur
le chemin de la Chapelle Saint Sauveur, de l'Arboretum ou du stade.
La
départementale
fait
et
refait son entrée à Camplong
où,
de route de la gare, elle devient rue de la poste.
"Le
Vallon de l'Espaze fut, durant de longs siècles, un
lieu de
vie pour
des populations laborieuses - 600 habitants en moyenne -
grâce aux
ressources offertes par une agriculture et de petits
élevages
autarciques d'abord, remplacés progressivement depuis le
XVIIIème
siècle par l'exploitation charbonnière ; des
traces témoignent de ces
activités tant dans le village que dans les paysages du
vallon.
L'habitat du village dans sa majorité est
antérieur au
XVIème siècle : la chapelle de Saint-Sauveur est
du
XIIème."
Sous le regard de la Vierge,
la
route enfante l'avenue Alexandre
Piquet qui
ensuite longe la mairie
un
PR propose
aux randonneurs un "circuit Arboretum de l'Espaze" de 11 km ou
sa variante raccourcie à 9 km.
ARBORETUM
PALEOBIOLOGIQUE DES MONTS D'ORB
Géologie
et Paléobotanique
Les
roches et leur disposition interviennent dans la genèse du
relief, la
répartition des ressources en eau et la nature des sols. En
conséquence, avec le climat, elles déterminent
les caractéristiques de
la végétation. Celle-ci a
été souvent modifiée par l'homme, qui
maintenant la gère et participe à sa restauration.
Trois
ensembles différents de roches peuvent être
rencontrés à proximité
immédiate de
CAMPLONG :
-
des grès, des argiles et des couches de charbon, roches
sédimentaires
continentales riches en végétaux fossiles de la
fin de la période
carbonifère (Stéphanien, vers 295 millions
d'années)
- Le granite du
Mendic et ses filons, roche magmatique cristallisée en
profondeur
antérieure à la formation (entre 330 et 300
millions d'années) de la
chaîne hercynienne.
- des schistes plus anciens que le granite et traversés par
celui-ci.
Associations
végétales
Les
conditions naturelles (surtout climat et géologie)
n'expliquent que
partiellement le partage du territoire entre les différentes
formations
végétales.
La répartition des espèces en associations
végétales
est le reflet des appropriations successives (passées et
actuelles) de
l'espace par l'homme.
Les Résineux
La Chênaie pubescente
La châtaigneraie
La hêtraie
La Chênaie verte
La Ripisylve
L'agriculture
s'est développée sur une dominante
castanéïcole (500 hectares de
châtaigners "l'arbre à pain")
complétée par des prairies en fond de
vallée, des vignes et des jardins pour les cultures
vivrières.
Témoignent
de cette vie : plus de 50 séchoirs à
châtaignes dans les rues et le
vallon, des "pansières" sur l'Espaze pour l'irrigation
gravitaire des
prairies, un aqueduc de 1890, sculpté par un artisan local,
sur la
Roumégouse,
des
"pousaranques" pour arroser les jardins, enfin d'innombrables murets de
pierres sèches pour soutenir terres et chemins.
Retour à la piste
principale qui s'élève au-dessus du stade du village.
L'activité
charbonnière, aujourd'hui définitivement
interrompue, a fait vivre à
CAMPLONG 150 ouvriers mineurs : les marques en sont "agressivement"
apparentes sur la centaine d'hectares d'exploitation "à ciel
ouvert",
face au village.
De l'ensemble de l'installation, seuls sont visible le chevalement du puits Durand
(1872) et un grand bâtiment de lampisterie et de douches
construits en
1950.
Remodelés
et reforestés, des sites paléobotaniques y sont
conservés.
Les
populations de ce pays ont toujours vécu durement de petites
agricultures, de petits élevages, de petits
métiers, tous - même le
métier de mineur - liés à la terre et
au sol.
Aujourd'hui, une nouvelle page de l'histoire de CAMPLONG s'ouvre.
Le
réseau vert prend de l'altitude
en
parallèle du ruisseau de la Roumégouse
et
se divise bientôt.
La branche de droite
rejoint la D 23 à l'ouest de La-Tour-Sur-Orb non sans avoir
desservi au
passage les chemins d'accès à une ancienne mine
de charbon, à un
nouveau parc éolien et
vers un col du Pal inconnu de géoportail mais
cité par le catalogue des
cols français qui ne fournit pas sa source.
Serait-ce à ce "col du Pal" que fait
référence Google Map au
carrefour de la rue du Vignal à Camplong ? La mention aurait
alors
sérieusement glissé.
Le
buffet du col de la gare de Paulhan dispose de deux tables sur
lesquelles il est recommandé d'apporter son repas.
UTM : 31 T 509928
4838833
08 août 2000
Le col
des
Clares fait frontière entre les communes de Camplon,
09 novembre 2004
du Bousquet d'Orb et d'Avène.
Au
nord,
une
piste
descend, moins directement que le ruisseau des Clares, rejoindre
l'Orb, 304 mètres plus bas.
Le col
des
Clares se
trouve traversé par le GR653
qui
poursuit
au nord-ouest dans une zone
dominée
par LES
RESINEUX
Toutes
les variétés et espèces
présentes ont été introduites
artificiellement
depuis le siècle dernier, sur des terrains
surexploités par l'homme et
bien souvent dégradés par les incendies.
Au
premier plan du panorama,
coule le ruisseau du Liourel
qui
conflue avec le ruisseau de Vernazoubres descendu de la
vallée suivante
dominée par le Pic
de
Segala à la gauche duquel se tient le col du Faou (ou de
la Muraille).
La randonnée n'inclut pas
ce col de la Muraille ;
la suite du parcours comportant des secteurs
incertains.
Une
première épingle
n'est
pas là pour mettre en valeur le Mont
Véduscle mais pour dévier la piste
vers le sud-est
Le
"Chemin de Saint-Jacques"
quitte le col plein ouest sans hésiter à marcher 116 mètres sur la frontière entre les communes de Camplong
et
d'Avène.
Une "interdiction
à tout véhicule" se trouve contredite, un
mètre plus loin,
par un pictogramme représentant un cycliste porteur d'un sac à dos.
En
cas d'accident, dans et au-delà du no man's land d'un
mètre, quel
panneau l'emportera : l'officiel du code de la route, le B0, ou le
pictogramme du chemin départemental de randonnée ?
pour y mettre carte sur table et décider de la suite
à donner au
parcours.
Première option : revenir au col de Serviès et
rentrer à Graissessac
par les cols de Trépadou, Sans nom, de la Pause, des
Padènes et
peut-être aussi par un Malpas incertain.
Autre
possibilité : poursuivre la piste au travers du Bois de Rial dans la
Forêt Domaniale du Haut-Dourdou en vue de rallier la
D 163
09-NOV-04 15:32:17
par
les cols
Bas, de la
Font etdu Layrac.
Photo Jean-Paul Faure
Entre
le Mont Ubac
et le Mont des Cugnols,
le col
d'Ernest,
orienté nord-est sud-ouest, sépare les
vallées des ruisseaux de Serviès
et de la Coste.
Le
retour au col
de Serviès
permet d'inclure dans la randonnée des passes difficiles
à intégrer
dans une future boucle.
Arrivé
au col
de Serviès, il s'agit maintenant de
virer
à droite à
presque 180°
Cette
boucle qui
peut être étoffée au nord vers les cols
de la Muraille et de Lissobre,
voire à l'est vers le col du Pal, présente
l'avantage de ne pas
empiéter sur une possible autre randonnée plus
centrée autour la
D163 .