Le
versant opposé dévale
la pente près de l'épave d'un camion.
La
situation exacte du col se trouverait alors au centre de la vigne,
à gauche du chemin.
Mais
la vigne de droite détient aussi un passage, moins
spectaculaire,
permettant de basculer vers la seconde vallée. Le col de
Fabrègues n'apparaît pas sur l'IGN.
On doit pouvoir considérer qu'il se situe entre les
deux
positions ; reporté sur le chemin.
E-Mail
reçu suite à la publication du récit :
"
Suite à votre compte-rendu de randonnée, je peux
vous
donner les informations suivantes :
Le
Domaine de
Fabrègues, comme on l'appelait alors,
était la propriété de mes
ancêtres jusqu'en 1960. Il a pris le nom de
« Château
Haut Fabrègues » par la
suite, sans doute pour faciliter la vente de vin
d'appellation Faugères. C'est dans ce domaine que je passais
mes vacances de
Pâques et d'été et où j'ai
appris à faire du vélo dans les années
52 - 54. Le
col de Fabrègues a donc fait partie de mon terrain
de jeu pendant toutes
ces années d'enfance. Je l'ai franchi des dizaines de fois
par jour et dois être
le recordman des ascensions
de ce col ?
Cependant membre n°4763 (des Cent Cols) je ne l'ai
pas mis sur ma liste puisqu'il n'est pas au catalogue officiel, et de
mémoire
je n'ai jamais entendu dire que c'était un col, mais
à cette époque je ne me
souciais pas de ce genre de subtilité. Par contre le col du
Peyrou, voisin,
(retrouvé grâce au Chauveau) est le premier que
j'ai franchi à l'âge de 7 ans
lorsqu’on commençait à avoir le droit
d'aller sur la route.
A
propos de la madone qui faisait partie du domaine et
que j'ai entretenue régulièrement dans mes jeunes
années, dans la famille
on rapporte qu'elle a été construite à
la demande de mon arrière-grand-père
(Edmond Cordier) pour remercier la Vierge Marie d'avoir
guéri sa
fille gravement malade à une époque sans
antibiotiques.Les pierres à
coté de la madone, sur la
photo, et délimitant l'entrée du domaine de
Fontanilles, n'existaient pas à cette
époque. Elles on été mises par la
suite ; quand je ne sais ? En tout cas
elles ne peuvent servir à positionner le col, si col il y a.
Je vous remercie pour
ce récit qui m'a rappellé toute
ma jeunesse et mes débuts cyclo. Basé
à Montpellier, je retourne
régulièrement
sur ces routes et suis allé faire un tour à la
madone récemment en tandem avec
un mal voyant (n°6553). Chasseur de col routier nous avons
aussi gravi, en
partant de Pézenas, le col de Barrac, le col du
Cardonnet et le col du
Peyrou, mais n'avons pas compté le col de
Fabrègues. Peut être un jour le
rajouterons-nous dans la liste ?