se trouve
agrémentée d'informations diverses. Ici, on domine
l'église Saint Jean de Citou (Sant Johannis in
Exitorio).
"Située sur
la rive droite de l'Argent-Double, l'église de Citou est
dédiée à Saint Jean
l'Evangéliste. Elle appartenait
à un petit ensemble monacal carolingien (aujourd'hui
disparu) fondé par l'abbé Anian. C'est à
partir de cet ensemble qu'aurait été
fondé le monastère de Caunes à la fin
du VIIIème siècle
par le
même abbé Anian.
Les moines de l'Abbaye de Caunes dont Saint Jean devient le
prieuré, la délaissent peu à peu.
Cette église devient paroissiale au XIIIème
siècle (sous le règne de Louis VIII le Jeune).
Actuellement, l'architecture de l'église est avant tout le
résultat des remaniements du XVIIIème
siècle.
L'aile sud a été agrandie comme en
témoigne la clef de voûte du portail portant la
date de1659.
Le presbytère, accolé au chevet,
semble
également
correspondre aux remaniements du XVIIIème siècle. Seule, l'abside en cul
de four est typique de l'art roman. Lors de la
récente restauration de l'église, des fresques on
été découvertes dans le cœur
ainsi que des fragments d'un maître-autel du
XIVème siècle. Celui-ci porte les
traces de dégradations attribuées aux pillards du
château de Lespinassière, au XVIème
siècle, pendant les
Guerres de religion."
Alors que l'on repartait plein sud, une épingle,
aidée
par quelques virages d'ajustement
remet le chemin de Meyrac dans l'axe du col à atteindre.
Ou presque.
En effet, la piste franchit d'abord un carrefour important
situé sur un col géographique
Pour insérer le col dans une boucle, la tentation est grande de revenir par un bon chemin... fermé par une
barrière.
L'interdiction
de circulation ne mentionne pas spécifiquement les
vélos.
Qu'en
est-il ?
Le passage n'est de toute manière pas gratuit. La descente
fait place soudain à une remontée dont on peut
apprécier longtemps le haut but à atteindre.
Le Ruisseau
des Escaliers
Historique
"La vallée de
l'Argent-Double et ses affluents ont fait l'objet de travaux
d'aménagement et de reboisement depuis 1862, dans le cadre
de l'application de la loi sur la Restauration des Terrains en Montagne
(RTM). Pour fixer les sols
fortement dégradés par le pâturage, les
forestiers procédèrent au
reboisement
des versants les plus fragiles, dépourvus de
végétation.
Des travaux d'aménagement furent également
réalisés dans le lit des cours d'eau pour limiter
le débit en période de crue.
On peut observer ici les petits ouvrages en pierres sèches
qui furent établis pour former des zones d'atterrissement
pour les matériaux transportés en
période de fortes pluies. Ces dernières
occasionnaient alors régulièrement des
dégâts matériels en piemont des
vallées.
La
gestion actuelle
Le manteau forestier ayant stabilisé les sols, il convient
d'en assurer la pérennité et le renouvellement.
Chaque fois que cela est possible, les conifères laissent
place aux feuillus indigènes ou à des essences
mieux adaptées.
Le cèdre trouve ici souvent sa place pour sa
résistance aux incendies et la qualité de son bois
qui constituent de
nombreux atouts pour le forestier."
La fin de la partie fermée à la circulation prend
fin à la confluence de la route forestière des Rives Hautes.
et le panorama sur les gorges du ruisseau du Cros.
Le temps de s'informer sur les "plantes de
nos garrigues"
:
* Le
thym appartient à la famille des Labiées... est
également appelé Farigoule. *
La rue appartient à la famille des
Rutacées.
La rue médicinale est appelée Rue puante...
* L'asperge appartient à la famille des
Liliacées...
*Le Buplèvre appartient à la famille des
Ombellifères...