ouvre une fenêtre à l'ouest. Dans le prolongement
du coupe-feu d'une
ligne électrique, le regard du randonneur attentif peut se
porter sur
le village de Beuda.
Qui tient absolument à atteindre le point le plus bas de ce
Collet de
Farigola, reviendra armé d'une serpette.
En descente, le chemin
conflue avec
un CV.
L'ICGC, probablement
faute de place ailleurs,
a positionné là - repris par le
catalogue des cols
d'Espagne - un Collet de
la Farigola à ne pas confondre avec le
précédent.
S'il y a de la place sur la carte pour inscrire un toponyme en
cet endroit, il n'y en a pas sur le terrain pour accueillir un
col.
Santuari de la Mare de
Déu del Mont
Tel. 972 19 30 74
Missa : a les 12 migdia tots els diumenges i dies festius.
HOSTATGERIA : maig a octubre tanquem els dijous. Novembre,
desembre, març i abril tanquem
els dimecres i dijous. Gener ifebrer tancat.
qui, plus qu'une vaste ferme catalane (sans doute à
l'origine),
est
actuellement une grande
maison de maître, avec influences
italiennes à
l'extérieur et aristocratique à
l'intérieur.
La croix aurait-elle été
déplacée d'un col sur un autre ? C'est peu
probable.
Aux difficultés inhérentes à toute
recherche de col,
s'ajoutent les contradictions entre les cartes et les erreurs dont
certaines peuvent parfois faire l'objet.
L'embranchement d'un chemin de service ouvre une fenêtre
sur le
point (facultatif) le plus haut de la randonnée : la Mare de
Déu del
Mont et en-dessous, à droite, sur Falguars.
Au sortir du lacet suivant, El Mont apparaît dans l'axe
même de la
route
puis entame la traversée de l'échine
la montagne sur un replat dont l'ICGC ne pointe pas l'altitude.
Un sentier, numéroté 2, profite de la
position de ce col de
flanc pour s'échapper vers "Segueró",
encouragé par le fléchage d'un panonceau
directionnel.
Le catalogue des cols d'Espagne attend la fin de la très longue courbe en
pente
pour fixer, 5 mètres plus haut, l'emplacement d'un Collet del
Sucre de source non divulguée.
Même
dans l'impossibilité de comparer la
réalité du terrain à celle d'une
carte, une interrogation subsiste. Le
col est donné sur la route,
à 658
mètres, mais une note annexe le mentionne sur un "R1*
à 500 m"
le camí de Falgars, interdit
à toute circulation, sauf riverains, s'en va traverser le
hameau
éponyme et, par l'une de ses branches non reconnue, permet
(peut-être)
d'atteindre le Coll de Joncanat.
consolidées
et rénovées, sont celles d'un
monastère également connu sous
l'appellation "Monastir del Mont".
Vous vous trouvez devant une ancienne abbaye
bénédictine, connue à
l'époque médiévale sous le nom de "St.
Llorenç del Mont", située à
l'extrême sud de l'actuelle démarcation
d'Albanyà (Alt Emportadà), sur
un replat de la montagne de "La Mare de Déu del Mont", au
pied du
sanctuaire. D'un poids important dans l'histoire haut
médiévale du
comté de Besalú, on trouve les
premières références à
l'église en 871
dans une charte concédée par Charles le Chauve au
monastère de St.
Aniol d'Aguja (la Garrotxa) auquel le comte Radulf achète
l'église en
887.
Mais, selon un précepte du roi franc, Charles le Simple,
elle
appartient déjà en 889 à la
cathédrale de Girona. Dès 1003, le
monastère de "St. Llorenç de Sous", commence
à participer activement à
la politique de son comté, par l'intermédiaire de
l'abbé Abbo, et sous
la protection des comtes de Besalú et du "Casal de
Barcelona", qui lui
octroient terres et argent. En 1420, le monastère entre en
crise à
cause d'une série de tremblements de terre.
Ces séismes entraînent l'éboulement de
l'église et d'autres
parties du monastère, ainsi que d'une réduction
sévère des rentes et du
nombre de moines. Dans le but de revivifier l'activité
communautaire,
l'abbé Francesc Albanell finance vers 1530 la construction
de quatre
chapellenies, ce qui anime pour quelque temps la vie monastique.
A
la fin du XVIe siècle, dans le cadre d'une
réforme générale des ordres
monastiques espagnols, Sant Llorenç del Mont passe sous la
coupe de
"Sant Pere de Besalú".
Dès lors, la communauté monastique
disparaît définitivement et se
transforme en paroisse rurale sous la férule de
l'abbé de Besalú,
lequel en nomme le curé. Après le
désamortissement, vers 1833, la
paroisse de Sous, comme on l'appelait déjà,
devient pleinement soumise
à la discipline de l'évêché
de Gérone. La paroisse fonctionne comme
telle jusqu'à 1936. Après la guerre civile,
commence une période
d'abandon et de destruction progressive qui prend fin en 1984, avec le
démarrage des premiers travaux de restauration, lesquels ont
duré
jusqu'à maintenant.
Architecture : Tout
l'ensemble fut organisé autour de la cour
centrale du cloître, sur le côté nord
où se trouve l'église, sur le
replat le plus élevé du terrain.
L'église est un édifice au plan
basilical, de 3 nefs, couvertes par une voûte, sans transept,
couronnées à l'Est par 3 chevets semicirculaires.
Les collateraux, avec
une fenêtre à double embrasement au centre,
conservent les nervures qui
devaient encadrer les frises d'arcatures lombardes. Au centre est
située la cripte.
On y trouve des semi-colonnes qui soutiennent
3 arcs aveugles au centre desquels est une riche niche d'où
s'ouvrent
des fenêtres à double embrasure. La
séparation entre les collatéraux et
la nefs centrale, plus élevée, est
formée de 4 arcs perpendiculaires et
de piliers au plan rectangulaire, certains présentant des
ressauts qui
insinuent une forme de croix, destinée à recevoir
les arcs
transversales de renforcement des voûtes.
La porte principale à l'ouest,
précédée d'un atrium est
formée par un
arc en clef de voûte adossé à une
assise de petites dalles et flanquée
de 2 contreforts qui correspondent avec les murs de
séparation des
nefs. La construction de tout l'édifice est faites en
pierres de taille
calcaires locales, disposées en files
régulières. A la partie interne
de la façade sud, se conserve un crépi de mortier
de chaux qui pourrait
être, avec des ajouts postérieurs, la finition
originale.
L'enceinte monastique est située au sud de
l'église à un niveau
inférieur. Elle s'organise autour d'une cour du
cloître, au plan plus
ou moins carré, auquel on accède par une porte
située au sud, avec des
escaliers comblant le dénivelé.
La restauration : les bâtiments de l'angle
sud-est sont ceux qui ont
subi le plus grand nombre de transformations au fil des ans. Au XIe
siècle, il y avait un corps du bâtiment
rectangulaire, orienté
nord-sud, lié aux premières constructions du
monastère. Au XIIe siècle,
l'érection de la salle romane en a
entraîné la démolition partielle. La
construction a repris au XIIIe siècle, avec un nouvel
édifice
comportant un rez-de-chaussée et un étage soutenu
par des arcs
diaphragmes, qui faisaient corps avec les structures environnant le
cloître et avec
lequel communiquait aussi bien le premier le premier étage
que le
second. Lorsque ce secteur du monastère est devenu paroisse,
au milieu
du XIXe siècle, il a été
transformé en église, avec la moitié
orientale
de la salle romane. Ceci a entraîné la
création d'un seul espace (en
démolissant les deux étages
précédents) ; à l'est, on a
percé la porte
principale et, sur le mur sud, plusieurs ouvertures -
supprimées à la
restauration pour récupérer les anciennes
fenêtres romanes -, afin
d'éclairer l'intérieur de l'église.
Enfin, on a construit une petite
sacristie attenante et un clocher-mur sur ce qui allait devenir la
nouvelle façade principale, là où
avait été percé le nouveau portail
des lieux.
Une
fois fermée au culte régulier, après
la guerre civile (1936 - 1939),
l'ancienne paroisse de Sous a été
livrée à l'abandon et à la
destruction jusqu'au début des années
quatre-vingt, période à laquelle
ont débuté les travaux de restauration.
Vu les grandes dimensions
de l'ensemble, sur l'instance du
regretté Joan Saqués y Roca qui occupait des
fonctions publiques dans
les deux institutions, la Diputació de Girona et la
Generalitat de
Catalunya ont mis en oeuvre, simultanément aux interventions
archéologiques, plusieurs opérations de nettoyage
et de débroussaillage
auxquels de nombreux volontaires ont participé (chantiers
estivaux de
jeunesse, chantiers de travail ouverts aux habitants de la comarque;
etc.).
Ceux-ci ont pris fin au milieu des années soixante-dix et
permis de
déblayer la plus grande partie du monastère.
Parallèlement, par le
biais du service de restauration des monuments de la
Diputació de
Girona, a commencé un long processus de consolidation et de
restauration des vestiges architecturaux que les travaux de
fouilles et de déblaiement avaient mis
à jour. Les premières
interventions ont porté sur la toiture de l'ancienne
paroisse. Puis on
a restauré l'église romane et, enfin,
après une période de paralysie,
la signature d'un accord de cession entre
l'évêché de Gérone et la
Diputació a permis en 2007 la reprise des travaux de
restauration et
consolidation
avec davantage de moyens financiers et humains, outre la ferme
volonté
d'apater l'ensemble pour l'ouvrir au public. Par ailleurs, sous la
direction de l'archéologue Josep Maria Vila i Carabasa, les
interventions archéologiques se sont intensifiées
et ont permis de
mieux connaître l'histoire du monastère. Les
travaux de restauration
menés ces dernières année ont
consité à consolider et réparer le
bâtiment au fur et à mesure des fouilles, afin
d'en faciliter la
visite. Concrètement, ces dernières
années, les travaux de réfection
ont porté sur
le cloître et sur la toiture de la voûte nord, la
seule qui ait été conservée. En
même temps
on a démonté la dernière phase de
construction de la cure du XIXe siècle, pour pouvoir
réhabiliter
le dortoir des moines. Il s'agissait d'une construction
d'époque
gothique, essentiellement, avec de grands arcs ogivaux et une toiture
en bois, avec toutefois sur ses parements quelques traces
d'époque
romane. On a en outre séparé les deux corps de
bâtiment constitutifs de
l'église paroissiale, la
salle et une petite construction annexe bâtie au XIIIe
siècle, de manière à ce que celle-ci
continue de faire office de lieu de culte,
tandis que les dépendances des moines
étaient transformés en salle
polyvalente.
Pour finir, une petite
partie du cloître a été refaite.
Le Cloître Le
Cloître du monastère de Sant Llorenç
del Mont a certainement été bâti
vers la deuxième moitié du XIIe
siècle, sur le modèle de Santa Maria de
Vilabertran. Auparavant, l'espace entre l'église et les
différents
bâtiments qui allaient s'édifier peu à
peu au sud de celle-ci était
occupé par une grande cour, vide ou avec quelques
constructions
mineures.
Un des traits les plus caractéristiques du cloître
est la galerie nord,
franchement différente des autres. Elle est
formée par
un mur très épais, couvert d'une voûte
en demi-berceau adossée au mur
de l'église et ne comportant que trois fenêtres
donnant sur la cour du
cloître. Les caractéristiques de cette galerie
s'expliqueraient par sa
fonction de contrefort du mur sud du lieu de culte.
En revanche, les autres galeries étaient couvertes d'une
charpente
en bois, et leur porche se composait d'une rangée de
colonnes
circulaires sur lesquelles prenaient appui les arcs qui supportaient le
mur supérieur, construit avec un appareil de pierres de
taille
grossières. Les chapitaux du cloître, dont
quelques exemples ont été
mis à jour durant les fouilles, étaient
stylisés et leur décoration
était végétale. La construction du
cloître constitue l'apogée de
l'oeuvre architecturale du monastère. Le Cimetière
L'aile est du
monastère est un des endroits où a
été conservé le plus grand nombre de
traces de l'évolution archéologique de
l'ensemble. Tout d'abord, au
centre de l'espace, on peut observer un mur qui devrait correspondre
à
une des dépendances de la première
époque, certainement contemporaine
de la construction de l'église du XIe siècle,
voire même antérieure.
Il s'agirait d'un édifice rectangulaire qui aurait
accueilli la
communauté lors des premiers temps. Par la suite au XIIe
siècle, il est
démoli et
remplacé par ceux que l'on construit du
côté sud du monastère. Dans
ce secteur, on élève une muraille d'enceinte
quelques mètres au-dessus de la
précédente, alignée sur le mur
de l'église. Finalement, au XIIe siècle, avec la
construction du
cloître, l'espace est à nouveau modifié
lorsque sont bâtis les murs
actuels. Il est alors organisé comme un édifice
comportant un
rez-de-chaussée, un étage et un mur
extérieur aux fonctions défensives
évidentes, ce que démontrent deux niveaux de
meurtrières que conserve
ce dernier. Suite aux tremblements de terre du XVe siècle,
cet édifice
est abandonné et tombe en ruine. Plus tard, il servira de
cimetière
pour la paroisse de Sous, fonction qu'il conservera jusqu'à
l'issue de
la guerre civile (1936 - 1939).
Après un passage à la Fuente
de Sous
plutôt qu'à l'abreuvoir,
la randonnée reprend la route et repère
au passage l'embranchement
d'un chemin à revenir chercher
à l'approche du Collet de
les Farigoles ne favorise pas le
repérage d'une manière
de patte d'oie dont le sentier de gauche, le plus évident,
se perd dans
les ronces.
entre
dans une zone de pâturage sur le replat d'un col de flanc
UTM :
31 T 478286 4677843
puis s'oriente au nord dans l'axe de Falguars, situé une
cinquantaine
de mètres au-dessous.
En surplomb du hameau masqué par la
végétation, le chemin se divise.
A gauche,
derrière une barrière électrique,
UTM : 31 T 478118 4678227
le chemin poursuit le
contournement du Castell de Falgars et voit déboucher
la voie assurément impraticable et à la
continuité douteuse, du Collet de les
Farigoles.
UTM : 31 T 477823 4678380
Trente-cinq mètres sous le Collet de les Farigoles, qu'un
raidillon à
gauche n'atteint pas, le parcours poursuit à la droite d'une patte
d'oie et s'en va éviter plus loin
UTM :
31 T 477822 4678378
un
autre accès au crête.
Un sentier balisé en vert et rouge et
en jaune,
non cartographié, conduit probablement au Coll de
Finestrelles
UTM :
31 T 477115 4678495
situé
66 mètres - moins l'épaisseur des troncs d'arbre
- en
surplomb du chemin.
Sous la Mare de Déu del Mont, une voie encombrée
d'arbres morts
s'échappe dans la montagne. L'ICGC ne lui voit pas de
débouché. Google
Earth, soupçonne qu'elle rejoigne la route del Mont.
A droite,
le chemin devient de moins en moins praticable par un VTT
même
poussé fermement.
A 39 mètres du Collet
de
Dalt de la carte ICGC, un
début de sentier se perd dans une
végétation
hostile.
A une centaine de mètres du Coll de Joncanat, le
chemin tracé sur les cartes,
visible depuis l'espace,
se
trouve ne plus être
qu'un sentier barré par des troncs d'arbres, envahi par des
ronces impénétrables. Même à
pied.
Les parcours
publiés ayant
pour but de présenter des cols
accessibles en leur point le plus bas, sans recours au portage du
vélo,
l'aller-retour au collet de Dalt et au Coll de Joncanat n'est pas
intégré à la trace du parcours.
Néanmoins,
Google-Earth affichant
des photos prises en un temps où le chemin semblait
praticable, il se
peut qu'il le redevienne. Même aujourd'hui, des porteurs de
VTT, en
groupe, auraient des chances d'accéder aux deux
passes.
traverse le Pont Nou sur El Fluvià. Le regard du randonneur
se porte
alors sur
le "Pont de
Besalú"
construit au XIe siècle sur un
pont roman et
reconstruit au XIVe et au XXe
siècle suite à sa destruction
durant la guerre civile. Bâti sur 8 arches en ogive,
l'ouvrage encadré
par deux tours en supporte une troisième en son milieu. Il
protégeait
l'accès à la ville tout en servant de
péage.