Baqueira,
Coret dera Sèrra, Coret de Salardú, Portillon de
Marimanha, Coret de
Salardu, Baqueira, Port
de la Bonaiga
Le parcours
Relevé GPS
J'ai déjà
franchi le Port
de la Bonaiga le 10 août 2006. Je n'entends pas
réitérer
l'ascension
aussi
je démarre la randonnée du jour
plus bas, à
Vaquèira.
La "randonnée du jour", d'ailleurs n'en est pas une ; juste
une
"chasse" pour "ramasser" les quelques cols supérieurs
à 2000 mètres,
oubliés en un temps où
je dévorais des kilomètres plus que je ne
dégustais l'originalité des
passes.
A droite, la Carretera
de Montgarri, quitte
La piste présente un tablier cyclable sur une
pente
sévère et soutenue.
Moins de 300 mètres de dénivelée
séparent le parking
du col.
La jonction ne présente
apparemment pas de difficultés d'orientation,
d'autant
que l'objectif semble se dessiner
dans le dos de ruminants badauds.
Mon regard tout comme la flèche du compas du GPS,
se porte sur une passe évidente qu'un sentier
pentu
monte chercher.
Le GPS sonne, j'y suis !
Coret dera
Sèrra
UTM
:31
T 331357 4732317
Mais à y bien regarder, le "pla" atteint, recèle
d'autres passages.
A posteriori, je constate que le col franchi est celui d'Iberpix,
Sigpac...
Mais pour l'ICC, il faut encore traverser le faux
"Pla" en direction du sud-ouest pour fouler le
coret dera
Sèrra
UTM : 31
T 331134 4732164
Les
passes pullulent dans les environs.
A
leur sujet, les différentes cartes, au pire, se
contredisent, au mieux, se complètent.
Ce parcours n'est pas de ceux où l'on "fait des
cols"... en
passant.
Retour
au Plan
de Beret, puis toujours en rebroussant chemin,
au
carrefour près du
coret de
Salardú.
L'ICC
place le Coret sur la route, la Carretera der Orri, à 1868
mètres.
Iberpix le voit en pleine nature à 1865 mètres.
Je reste neutre !
UTM
: 31
T 332298 4760446
Sur
le parking d'un autre "plan
de Beret"
(celui de l'ICC), moins élevé mais tout aussi
asphalté,
s'échappe
un chemin
balisé...
"Plan de Beret - 3 km" - "Montgarri - 8 km 4".
Sur l'itinéraire que j'entame ici, il doit être
possible d'effectuer
une jonction directe avec le "Plan de Beret" supérieur,
celui d'où je
descends.
Je n'ai pas
étudié la question. Mes parcours d'aujourd'hui
regroupent trois projets distincts concoctés pour
être exécutés
séparément, au passage.
La
rudesse de la pente
sur
un sol
caillouteux
rend l'ascension pénible surtout dans
la poussière dégagée par les 4/4
et
camions de chantier qui ravitaillent diverses
implantations de remontées mécaniques en travaux.
Un
col en vue ! L'aspect négatif du GPS, c'est qu'il
ôte toute illusion
! Je suis encore loin de l'objectif.
La
déclivité s'assagit
et
les lieux se couvrent de canons à neige,
de
panneaux directionnels abscons,
et
bientôt, légèrement au-dessus de la
piste,
d'une
cabane que la chaleur, la fatigue et la faim me font voir double.
Une piste de ski ? L'hiver, j'hiberne, je ne suis pas connaisseur en
matière de sports de neige.
La
vallée opposée se présente maintenant
à mes yeux incrédules.
Elle est profonde et le Portilhon de Marimanha, en face,
plutôt perché.
J'appréhendais déjà le
différentiel d'altitude à couvrir
jusqu'à mon
objectif, voilà maintenant qu'il augmente.
Une pause pique-nique s'impose avant de dévaler ou pas cette
longue
pente.
Entre
les pâtes et l'orange, je me mets à regretter de
n'avoir
pas prévu la jonction directe entre le plan de Beret
(supérieur) et le
fond de cette vallée. Ce raccourci m'aurait
évité, non seulement la
longue et pénible ascension de ce col
géographique, mais aussi, au
retour, sa remontée.
Les doigts crispés sur les freins par réticence
à perdre une
altitude qu'il faudra regagner, je rallie le fond de vallée
et entreprend l'ascension proprement dite du col.
Le décors majestueux
ne parvient pas à détourner mon regard de la
pente à gravir.
Certes, je sais qu'une montée paraît toujours plus
raide lorsqu'on la
regarde de loin ou d'un point
haut opposé,
mais l'état précaire de la piste me fait craindre
le pire.
Le Portilhon
se mérite et il le fait savoir d'emblée.
En VTT, en fonction de la force du randonneur,,
de sa forme, de son entraînement, de la longueur et des
difficultés du
parcours,
user ses souliers fait partie de l'exercice.
L'essentiel reste de parvenir au but, par exemple
au
portilhon
de Marimanha.
UTM : 31 T
336620 4732808
Je ne suis venu que pour 48 heures, déjà bien
remplies.
Je ne dispose pas de toutes le informations nécessaires pour
entreprendre l'ascension d'un quatrième col.
Fort de l'expérience des lieux, acquise aujourd'hui, je
reviendrai à
l'occasion, terminer le travail.
06 septembre 2011
Profil
Lors d'une précédente virée sur les
domaines du plan de Beret,
j'ai
gardé pour plus tard, aujourd'hui, l'ascension du Coth de
Arcoïls.
Jusqu'à cet instant, j'ai hésité
entre attaquer ce col de
front à
partir du Port de la Bonaigua ou le prendre à revers, par
ici, en
provenance du Coret de
Salardu.
Mon choix s'arrête sur cet itinéraire, d'abord
pour insérer la
passe sur un circuit cohérent, ensuite pour
éviter une escalade à
l'aplomb,
depuis la Bonaigua.
Je quitte le parking en son extrémité
sud, près d'un bâtiment.
UTM
: 31 T
332633 4730220
La piste grimpe
en direction de la station de
Vaquèira-Beret... qu'il
ne faut pas finir d'atteindre !
L'embranchement à ne pas manquer
UTM
: 31 T
325412 4694365
force le chemin à progresser dans sa prise
d'altitude
lui permettant de dominer rapidement les
installations de sport d'hiver et même
Vaquèira.
On n'en a pas pour autant fini avec les pylônes
de tire-fesses,
les plantés de bâtons enneigeurs
les gares de remontées mécaniques
et les lignes électriques.
C'est probablement à ce déploiement
de ferraille à entretenir que l'on doit la large
piste qui le
borde ; piste
qui remonte en parallèle de la C-28 :
la route du Port de la Bonaigua.
La montée
UTM : 31
T 333456 4727758
peut désormais
s'effectuer à vue,
le long du Tuc des Arcoïls
et de la Cometa du même nom.
Piste et remontées mécaniques
convergent désormais
vers la passe à atteindre,
ou tout du moins
vers un "pla" qui la jouxte. Le GPS est formel
il faut aller chercher le
Coth
des
Arcoïls au-delà
de la gare du tire-fesses.
Une piste descend
UTM
: 31
T 334722 4726922
au Port
de la Bonaigua.
C'est probablement par là qu'un circuit bien
conçu rejoindrait la
CV-28, puis Vaquèira, refermant une sorte de boucle
à parfaire.